-1-/-JOURNAL PERMANENT DE LA JCI-DDEC : Programmes et Actualités.

LE JOURNAL PERMANENT
DE LA
JCI-DDEC

LE TEMPS, L'ESPACE, LA PENSEE ET L'ACTION 
 DE LA JCI-DDEC

- ACTUALITE,
- AGENDA,
- LETTRE D'INFORMATION,
- PROGRAMMES.
DE LA
JCI-DDEC




La JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE
DIASPORA
et DEVELOPPEMEMENT ECONOMIQUE
du CONGO-Brazzaville
(JCI-DDEC)


Pour un
Monde avec une Afrique
Développée et Entreprenante
(MADE)
 - in AFRICA-

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UN JOURNAL PERMANENT
EN 8 GRANDES RUBRIQUES
POUR MIEUX VOUS INFORMER :

1-L'EVENEMENT MARQUANT
2-LES TIERS
3-LE JOUR
4-LA SEAMAINE
5-LE MOIS
6-LE TRIMESTRE
7-LE SEMESTRE
8-L'ANNEE

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I-/ L'EVENEMENT MARQUANT :


INFORMATIONS SUR LES MANIFESTATIONS
ET ACTIONS DE LA JCI-DDEC
                  AMI (Avis Mutuel d'Information Synthétique).
INFORMATION et INVITATION
à la JOURNEE MONDIALE DE L'AFRIQUE (JMA)
du lundi 16 au mardi 24 mai 2011,
avec une journée phare, le samedi 21 mai 2011.


LA JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE,
DIASPORA et DEVELOPPMENT ECONOMIQUE
du CONGO-Brazzaville

JCI-DDEC


ORGANISE


LA JOURNEE MONDIALE DE L'AFRIQUE
(JMA 2011)


AVEC
LE COLLECTIF DES ASSOCIATIONS PARTENAIRES
DONT
L'ASSOCIATION
POUR L'INSERTION PROFESSIONNELLE des DIPLOMES DEQUALIFIES (AIPD2),
et LA MIARIE DE VILLENEUVE D'ASCQ,

à LILLE et VILLENEUVE D'ASCQ
DEPARTEMENT DU NORD
FRANCE
DU 16 AU 24 MAI 2011.

VOICI
LE PROGRAMME
DES PRESTATIONS QUI S'ETALENT SUR UNE SEMAINE :

Voici le programme de la semaine du lundi 16 mai au vendredi 20 mai  2011 : les animations suivantes ne sont pas accessibles à tous puisqu'il s'agit d'interventions dans des structures collectives :
 
LUNDI 16 MAI - École élémentaire Bossuet              
•       Initiation à l'Awalé (jeu de plateau et de stratégie d’Afrique) proposée par la RIFEN et l'Espace Soleya (Falil Kane)
•       Atelier musique (Brice Wete Matouba) quizz Afrique (RIFEN) et Gospel avec la chorale "Si-Tuenda Gospel".
 MARDI 17 MAI
•        Projet inter générations entre le collège L.Blum, les retraités du centre social Flers sart et de la Résidence JB Clément : repas à la salle Marianne, Gospel (chorale Si-Tuenda) et goûter en commun à JB.Clément.
•       Dès 14h, ateliers cuisine et découverte des plantes aromatiques et médicinales de Madagascar par l’Association ENVIE au Centre social Centre Ville et en lien avec le Centre social Flers sart.
MERCREDI 18 MAI - Centre d'Accueil et de Loisirs Bossuet
•        Atelier de dessins avec Marianne BAL et Salia AMAROUCHE
•        Activités manuelles sur le thème de l'Afrique avec le concours de l'association Unitopia
•        Semaine de l'Afrique au Centre Social Flers Sart : en famille, ateliers cuisine aux saveurs d'Afrique, animations et activités manuelles, goûter et Contes. (Paf : 1,50€ enfant et 2,50€ adulte pour le repas).
JEUDI 19 MAI - Ecole maternelle Taine
En matinée, avec la participation des parents, ateliers contes chantés avec Delphine Destree et découverte d'instruments de musique traditionnelle avec l’Association ENVIE.
VENDREDI 20 MAI
•        Dans les restaurants scolaires de la ville, découverte d'un menu africain : soupe marocaine, poulet yassa et riz, beignet à l'ananas 
•        Ecole élémentaire Louise de Bettignies
Initiation à l'Awalé (jeu de plateu et de stratégie d’Afrique) proposée par la RIFEN et l’Espace Soleya (Falil Kane)
Ateliers musique (Brice Wete Matouba), création de poupées traditionnelles africaines (Kate) et découverte de l'Afrique par l'alphabet (Delphine Destree)
•      Au centre social centre ville en lien avec le centre social Flers Sart et l'Association Ethicom : atelier « Bien Être ».

VENDREDI 20 MAI
   Salle des Mariages de l'Hôtel de Ville, 19h : conférence du Professeur Rémy Bazenguissa sur le thème : "L'Afrique et ses îles : quelles identités ?" (ouvert au public)
SAMEDI 21 MAI  - Salle Espace République
(journée organisée par le collectif JMA)
Espace Conférence
14h30 Présentation de la situation des enfants au Burkina par l'Association Parrains Faso Enfants
15h Le Cap Vert chanté par la Chorale de l’AFCNF
15h30 « Ce que la République Centrafricaine veut dire » par l'Association Action Centrafrique
16h Danses Rwandaises avec Indateba
16h30 Le photovoltaïque en Afrique : du Rwanda des années 80 au Sénégal en 2010 par l’ADES.
  Espace Exposition - Stands et expositions
Expositions
·          Fouleymata Coulibaly: Peintures semi abstrait et figuratif
·          Delphine Destrée: exposition l'Afrique par l'Alphabet
Stands associatifs
·          Librairies : l’Olivier et l’Harmattan
·          Autres…
  A partir de 19h
• “AFRIKINDIA” défilé de mode de JESWINDRA CRÉATIONS
ZAÎNA danses orientales
JUSTIN VALI, ambassadeur de la musique Malgache
DJ Albert de Radio Campus
MARDI 24 MAI - Soirée cinéma au Méliès, dès19h30
"La femme porte l’Afrique" de Driss Diabaté suivi d’un débat animé par la RIFEN
(ouvert au public).

Le Président de la JCI-DDEC, Brice WETE-MATOUBA

POUR PRENDRE CONTACT AVEC LA JCI-DDEC :

- tél : 06 63 75 42 59,
- site internet : www.jci-diaspora-congo.com


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II-/ LES TIERS :


A-/ LES POINTS DE VUE :


A-1-/ CE QUE PENSE LA JCI-DDEC :


la Jeune Chambre Internationale
Diaspora et Développement Economique
du Congo Brazzaville
(JCI-DDEC)

de la nomination de Mme Rama YADE
comme Ambassadrice de France
à l'UNESCO, ce jour 22/12/2010 ?

La Jeune Chambre Internationale - Diaspora et Développement Economique du Congo Brazzaville (JCI-DDEC) pense que de la nomination de Mme Rama Yade comme ambassadrice de France auprès de l'Unesco, ce jour 22/12/2010, est une bonne décision et, dans tous les cas, une mesure favorable au développement de l'affirmation de la diversité.

En effet, permettre à plus de personnalités compétentes issues de l'immigration d'accéder à des fonctions publiques de haut niveau, conduit les Français d'origine étrangère ainsi que les enfants qui en sont issus à mieux participer à la vie collective, à la société et à l'intérêt général, en France.

Il convient de rappeler le parcours de Mme Rama Yade et de préciser le contexte de sa nomination. 
     
Ainsi, l'ex-secrétaire d'État Rama Yade a été nommée, mercredi, en conseil des ministres, ambassadrice de la France auprès de l'Unesco en relation avec la fait qu'elle figure parmi les personnalités les plus populaires en France. Rama Yade, 34 ans, succède à Catherine Colonna. Ex-porte-parole de l'Élysée sous Jacques Chirac, ex-ministre déléguée aux Affaires européennes, cette dernière occupait depuis 2008 le poste d'ambassadrice déléguée permanente de la France auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture, dont le siège est à Paris.
Rama Yade a été secrétaire d'État aux Droits de l'homme (2007-2009), puis secrétaire d'État aux Sports (2009-2010). Après avoir fait ses premières armes à l'UMP, poussée par Nicolas Sarkozy, elle a rejoint récemment Jean-Louis Borloo au Parti radical.

De la visite de Kadhafi à sa critique - tardive - du discours de Dakar en passant par ses caprices électoraux, la jeune femme, qui a eu 34 ans en décembre, a incarné au gouvernement l'anticonformisme autant que la "diversité", aux Droits de l'homme, puis aux Sports.

Née à Dakar d'un couple d'enseignants proche de Senghor, elle est arrivée en France à 11 ans. Elle est diplômée de Sciences Po, administratrice du Sénat, avant d'apparaître pour la première fois sous les feux des projecteurs le jour de l'investiture de Nicolas Sarkozy comme candidat UMP à l'élection présidentielle, en janvier 2007. Battue aux municipales à Colombes en 2008, Rama Yade a tenu tête à deux reprises au chef de l'État et à l'UMP en refusant de se présenter aux élections européennes en 2009, puis en choisissant de se présenter dans les Hauts-de-Seine, et non dans le Val-d'Oise, aux régionales de 2010.

JCI-DDEC, Brice WETE-MATOUBA, en liaison avec le Journal "LE POINT".






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A-2-/ CE QUE D'AUTRES PENSENT :

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B-/ PARTENARIATS
ET
ACTIVITES :


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B-1-/ NOS PARTENAIRES :
Qui sont-ils ?

L'Association
pour l'Insertion Professionnelle
des Diplômés Déqualifiés
(AIPD2)

JOURNEE PORTES OUVERTES
DU 4 OCTOBRE 2010 :
AIPD2 / JCI-DDEC.

Chers amis le 4 octobre 2010 à 17 h, venez à notre journée portes ouvertes à Villeneuve d'Ascq.
Pour plus d'informations, allez voir notre site à l'adresse : http://www.jci-diaspora-congo.com/.


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B-2-/ NOS PARTENAIRES,
Activités Communes :



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III-/ LA REFLEXION DU JOUR :

CONTRIBUTION ET CONCEPT :
UNE IDEE A PARTAGER
PAR
JOUR.
NOUS SOMMES LE
LUNDI 20 JUIN MAI 2011
ET NOUS PARTAGEONS LA REFLEXION SUIVANTE :

ECONOMIQUE, CRISE, RELANCE et SECURITE

 

Proposition

de

la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE

DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville

(JCI-DDEC)


Comment peut-on utiliser la sécurité des institutions,

des biens et des personnes 

comme facteur de relance d'une économie exsangue ?


Le Conseil de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC), réfléchissant et agissant pour une Afrique économiquement développée et disposant d'une place digne parmi l'ensemble des continents de la planète, vous donne à partager, aujourd'hui, le résultat de sa réflexion sur la question de la manière de se mettre sur le chemin du redressement économique, pour des pays qui ont connu une destruction quasi totale de leur appareil économique, des années durant, à cause de crises et de conflits armés dont ils sortent à peine.
La réflexion conduite par la JCI-DDEC nous a amené à examiner la question posée à la lumière des faits et du contexte spécifiques à l'Afrique puis à l'analyser au travers de l'histoire de l'humanité et de cas similaires ou proches. Ainsi, les solutions à mettre en oeuvre présentent une parenté avec celles qui furent mises en oeuvre pour la reconstruction de pays à l'économie exsangue. Nous avons par conséquent retenu les points suivants comme axes de réflexion sur la question posée :
- il convient de rassembler, réconcilier, rassurer la population et la communauté internationale sur la détermination de l'Etat à conduire la reconstruction du pays dans l'intérêt de tous donc dans l'intérêt général ;

- établir une liste de priorité, la publier, en débattre publiquement et placer la restauration de la sécurité parmi les premières urgences ;

- restructurer les bases de l'économie en la rétablissant dans les normes fondamentales : une économie de qualité, saine et marchande en remplacement de l'économie de prédation qui s'est répandue pendant la période de désordre ;

- identifier, annoncer, établir un calendrier et lancer les grands travaux indispensables à la reprise des activités et devant servir de locomotive de l'économie.
Photo, Michaeljung : ville de Durban, Afrique du Sud, sécurité et dynamique économique. 

La reconstruction passe par la restauration de l'unité et la confiance nationales.

Les pouvoirs publics en place, notamment le gouvernement se doit de conduire et de prendre à sa charge, la priorité de restaurer l'unité nationale. Pour ce faire, le gouvernement doit rechercher des solutions politiques y compris concertées avec l'ensemble des forces politiques respectueuses de la démocratie : force de la tendance au pouvoir, forces de l'opposition, forces restées dans le pays et forces exilées. L'objectif est de permettre à chaque force ouverte au dialogue et à la reconstruction dans l'intérêt général, national et de la population d'exercer un rôle et une fonction utile pour le pays et valorisante. Dans les institutions nationales et territoriales, l'ensemble des forces politiques seront représentées. La politique ne doit pas être le monopole du seul parti au pouvoir et de ses alliés. Les forces au pouvoir ne peuvent pas, dans la plupart des cas résoudre seuls les problèmes liés à la reconstruction nationale et de l'économie du pays.

Il est indispensable de prendre en compte y compris au plan judiciaire, en rendant justice, les crimes et les dommages subis par les victimes. Les coupables doivent ainsi être jugés et sanctionnés sans pour autant mettre de la haine et un esprit de vengeance dans le traitement qui leur est appliqué.

En matière d'indemnisation, l'Etat doit avancer le paiement des dommages et intérêts alloués aux victimes sans attendre que les auteurs se rendent solvables. Une commission d'indemnisation des victimes se charge de mener les actions récursoires permettant à l'Etat de récupérer, à l'encontre des condamnés, les sommes dues par eux.

Les porteurs d'armes doivent être démobilisés, les armes étant reprises, ramassées et détruites. Les miliciens, militaires et combattants non réguliers, démobilisés, doivent se voir proposer des activités pacifiques formatrices leur permettant de gagner décemment leur vie.

Afin de financer toutes ce mesures, une caisse nationale spécifique dotée d'un budget et de recettes dédiées sera créée. De plus, les pouvoirs publics demanderont aux partenaires étatiques internationaux une avance de frais en la forme de prêts de reconstruction que gérera également cette même caisse. Pendant la conduite de la normalisation, des efforts importants seront consacrés à réconcilier le peuple afin que les différends ne soient pas réglés par la violence et les armes mais par la médiation sinon la justice. L'Etat devra donc assurer la couverture de la totalité du territoire national par les institutions de justice judiciaires et administrative ainsi que les organes de conciliation préalable des parties.

Le gouvernement et l'administration du pays doit se faire dans le respect des traditions régionales et locales ainsi que de la diversité et la richesse culturelle qui caractérisent le pays. Pour ce faire, les chefs traditionnels et coutumiers seront associés à la concertation et la conduite des affaires publiques en particulier celles qui concernent plus directement leur circonscription ou communauté.

La sécurité publique une des premières urgences.

Le gouvernement doit conduire une concertation nationale et généralisée devant lui permettre d'établir la liste des priorités pour la reconstruction nationale et de l'économie. Cette tâche sera à la fois politique, administrative, technique, culturelle, consultative et délibérative. Une autorité administrative indépendante recueillera les propositions, effectuera la synthèse, établira un rapport à l'attention du gouvernement et du pouvoir législatif. Une loi cadre fixera un budget, un calendrier pluriannuel, des droits et obligations, les institutions devant agir et une typologie de bénéficiaires, personnes morales, collectivités territoriales et parfois catégories de personnes physiques destinataires des réalisations opérées. Dans cette période post-crise, le gouvernement se trouvera donc face à une multitude de défis, le plus important étant la reconstitution de la police,de la force publique et des forces armées, au service de la nation.

La puissance publique devra étendre son autorité sur l'ensemble du territoire national et y restaurer toute la sécurité des personnes, des biens, des services, des titres et valeurs. Il devra donc en convaincre, par sa compétence et l'effectivité de ses actes, les communautés nationale et internationale. Les forces institutionnelles internationales devront également aider le gouvernement à restaurer la loi républicaine dans les zones qui demeurent des enclaves hors-la-loi aux mains de groupes armées et à démobiliser ceux-ci. En effet, la persistance de ces groupes est de nature à ralentir sinon empêcher le retour de la sécurité dans le pays et à entraver son développement socio-économique.

La restauration des normes fondamentales d'une économie saine loyale et marchande en remplacement de l'économie illégale de prédation.

L'économie de guerre est forcément de prédation et de perversion. Il convient de rétablir la sécurité des transactions, des moyens de paiement et de la propriété. Les marchandises et les services devront à nouveau être conformes à des normes, qu'il s'agisse de produits, commerces et activités réglementés délégués à des ordres ou libres. Des organismes veilleront à la loyauté et la qualité tant au regard des lois et standards nationaux que de ceux fixés par les autorités internationales : ONU, et Organisation Mondiale du Commerce (OMC), notamment.

Pour permettre de soutenir l'effort économique national, l'Etat pourra créer des entreprises publiques y compris à caractère industriel et commercial, avant de les privatiser lorsque leur mission de relance aura été accomplie au terme d'un certain nombre d'années.

Une partie des recettes de vente pour cause de privatisation servira à libérer progressivement le pays, sur-endetté, de la tutelle des prêteurs internationaux due à la nécessité de couvrir une grande partie des prévisions de dépenses budgétaires par la dette. Les banques devront progressivement se mettre en mesure de prêter normalement des fonds au titre de crédits affectés au financement de l'économie et des entreprises.

Le lancement des grands travaux, locomotive de la reconstruction économique nationale.

Pour accélérer la reconstruction nationale tant psychologique que matérielle, il est indispensable que la population, dans sa vie quotidienne, ressente la réalité et les bienfaits des changements annoncés. La triple mission de réconcilier, rassurer et reconstruire assignée au gouvernement correspond à des chantiers, économiques, politiques, sociaux et culturels donc à des installations, équipements et infrastructures à restaurer, réparer, ou créer. Le but incident est la création du plus grand nombre possible d'emplois durable. S'il doit y avoir relance pour les pouvoirs publics, les institutions de crédit et les entreprises, il doit en être de même pour les ménages, les particuliers, les familles, la société civile et les salariés. La relance des investissements bénéficiera également aux infrastructures de transport, de l’éducation, de l’eau, de l’électricité et de la santé. Le pays endormi pendant et au sortir de la période de marasme économique s'éveillera avant de regarder vers l'ambition d'un redressement quasi complet.

Brice WETE-MATOUBA,
Président de la JCI-DDEC.

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IV-/ UNE SEMAINE, UN MONDE :

   
L'ANALYSE CREATIVE
DE LA SEMAINE :
Semaine du 09 au 15 MAI 2011 :


JCI-DDEC :
La question des télécommunications
comme facteur de développement économique pour l'Afrique.

La question des télécommunications comme facteur de développement économique pour l'Afrique, est la réflexion que les membres, partenaires et sympathisants de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC) ont conduite cette semaine du dimanche 1er au dimanche 8 mai 2011, semaine de la fête du travail. Pour honorer la valeur travail, la JCI-DDEC s'est tout simplement mise au travail. Et le résultat de son effort s'articule en trois points.

En effet, en premier lieu, la JCI-DDEC estime que le développement des télécommunications en Afrique, et de ce continent vers le reste du monde, passe par une politique de dotation en satellites (point I). Dans ce cadre, il est nécessaire de développer l'action déjà entreprise, avec la création et la mise en orbite d'un satellite continental, pour réparer le retard historique accumulé dans le domaine des télécommunications. La politique mutuelle de développement et de l'emploi des satellites est en fait une véritable mission d'intégration continentale.

En second lieu, la JCI-DDEC se rend compte que les télécommunications représentent la première révolution industrielle et financière de l'Afrique (point II). Ce domaine fédère : autour de la satisfaction d'un besoin commun et fort, celui de globaliser, financer et développer des projets continentaux fondamentaux. Pour ce faire, il est utile de commencer par la mise en commun des idées donc par la communication et les télécommunications. Une telle entreprise ne peut être efficacement conduite sans un véritable fonds monétaire continental.

En troisième et dernier lieu, la JCI-DDEC constate que cette révolution industrielle, financière est finalement culturelle, dans la mesure où elle touche aux télécommunications et à la transmission des idées ; mais elle ne peut aboutir au développement économique sans généralisation de la paix et de l'Etat de droit (point III), une condition indispensable à la prospérité matérielle et psychique en Afrique. La guerre et l'injustice sont deux accélérateurs du sous-développement, auxquels il convient de mettre fin en accroissant l'effort de conversion de la logique de balkanisations intra-nationales et des intégrations limitées aux unions régionales à une vision orientée vers une Union Africaine polyvalente. Seule cette vision apportera la paix et la prospérité en Afrique.

Ces trois points font par conséquent l'objet des développements qui suivent.

                                                              ***

I-/ LE DEVELOPPEMENT DES TELECOMMUNICATIONS :
LE SATELLITE CONTINENTAL.

1-/ Développer le premier satellite Africain RASCOM / ORACOMS.

Il est nécessaire que le continent africain, actuellement le moins développé au monde, se mette peu à peu à un niveau lui permettant de maintenir des capacités de télécommunication interne et extérieures performantes afin de développer des relations d'échanges satisfaisantes avec les autres parties de la planète.


 Photo : vue du satellite Panafricain RASCOM / ORACOMS,
par l'Association des Ingénieurs Camerounais (AIC), 04 août 2010.

Pour ce faire, le continent a besoin de disposer d'une organisation efficace de communication par satellite. Cette organisation est le « Regional African Satellite Communication Organization » (RASCOM) ou Organisation Régionale Africaine de Communication par Satellite (ORACOMS) qui comprend 45 pays membres, pour ainsi dire, la très grande majorité des Etats du continent.

RASCOM ou ORACOMS est donc une organisation intergouvernementale panafricaine dont le siège est établi à Abidjan, en Côte d'Ivoire, et dont la mission est de définir les services de télécommunications à bas coûts, se fondant sur la technologie spatiale en liaison avec les opérateurs des pays membres.

2-/ Réparer le retard historique accumulé dans les télécommunications.

Toutes les statistiques révèlent que l'Afrique, et en particulier l'Afrique Subsaharienne, détient historiquement la plus faible densité téléphonique, le plus faible taux de pénétration des télécommunications en zones urbaines mais, plus encore, en zones rurales, et ce, dans le monde. Les services des télécommunications mais également des postes du continent sont historiquement les moins développés et les moins fiables de la planète.

Le facteur négatif le plus déplorable en cette matière est le très faible réseau de liens directs en postes et télécommunications entre les pays d'Afrique eux-mêmes. Dans la plupart des cas, les correspondants devaient transiter par l'Europe, en particulier par les anciennes puissances coloniales, ou par les Etats-Unis d'Amérique, pour établir une communication. A la fin du XX ème siècle et en ce début de XXI ème siècle, le coût annuel de ce transit s'établit à 500 millions de dollars par an. Or un satellite africain privatif pouvant résoudre ce problème ne s'évaluait qu'à un coût, non pas annuel mais définitif hors entretien et maintenance, de 400 millions de dollars.

Dès lors, s'est cristallisée cette conscience du coût accessible à un tel satellite continental dont le rôle moteur pour le développement des télécommunications est indéniable. Dans le processus de construction de la prospérité économique effective du continent profitant également à la population, cet outil est primordial. Les opérateurs économiques majeurs et les gouvernements ont ainsi commencé sérieusement à réfléchir aux investissements à consentir dans ce domaine des télécommunications.

De plus, les acteurs et entrepreneurs notamment du secteur privé ont compris que la réalisation du projet du satellite africain de communication allait permettre de relever considérablement le niveau de productivité et d’efficacité de tous les secteurs de l'économie en améliorant la qualité de vie.
Il s'ensuit, qu'après plusieurs concertations, il a été procédé à la mise en synergie des efforts de tous afin de doter le continent africain d’une infrastructure de télécommunications capable de soutenir le développement durable des liaisons sur le continent et dans chaque pays africain, avec un accent particulier mis sur la desserte des zones rurales.

3-/ Assigner à RASCOM / ORACOMS la mission de l'intégration par les télécommunications.

Officiellement, les textes régissant RASCOM / ORACOMS lui assignent la mission de concevoir, mettre en œuvre, exploiter et entretenir le secteur spatial du système de télécommunications par satellite de l'Afrique et de traduire en services et outils, pour l’intégration africaine, toutes les possibilités offertes par les satellites. L'organisme doit y associer toutes autres technologies appropriées. En particulier, RASCOM / ORACOMS doit permettre d’atteindre les objectifs louables et utiles suivants :

  • Fournir une infrastructure de télécommunications à grande échelle et à moindre coût aux zones rurales du continent en utilisant une technologie appropriée ;
  • Améliorer et / ou développer les communications interurbaines dans chaque pays ;
  • Établir des lignes directes entre tous les pays africains sans exception ;
  • Fournir des facilités pour les émissions radio et télévision dans chaque pays et permettre la réalisation des échanges de programmes radio et télévision entre les pays africains ;
  • Soutenir la connectivité internationale : poursuivre la connexion là où d’autres ne peuvent pas aller ;
  • Fournir un éventail de services : voix, données, multimédia, télé-éducation, télé-médecine, conférence vidéo. 
                                                             ***


II-/ LES TELECOMMUNICATIONS :
PREMIERE REVOLUTION INDUSTRIELLE ET FINANCIERE AFRICAINE.

1-/ S'offrir une révolution technologique globale commençant par les télécommunications.

RASCOM / ORACOMS est un bel exemple d'union des Etats africains pour s'offrir une petite mais néanmoins véritable première révolution continentale des temps modernes visant à assurer la couverture universelle pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télé-médecine et l’enseignement à distance.

Cette coopération est à l'origine de la mise en connexion à bas coûts de toutes les zones habitées y compris les espaces ruraux. Cela s'est fait grâce au système par pont radio WIMAX, entrepris en en 1992. Le système Le WIMAX est un procédé qui permet de se connecter à Internet par radio dans les endroits reculés où les centraux téléphoniques (répartiteurs), reliés eux mêmes à la fibre optique par un N.R.A. (Noeud de Raccordement Abonné), sont trop éloignés des combinés téléphoniques. Ce système a fait baisser considérablement les coûts de communication sur le continent.


Photo : antenne WIMAX, par Frédéric LAVAL, 15 février 2010.

Avant 1992, téléphoner de et vers l’Afrique est le tarif le plus cher au monde, à supporter, évidemment, par les populations au pouvoir d'achat parmi les plus modestes au monde. La taxation de 500 millions de dollars que l’Europe et l'Amérique encaissaient, par an, sur les conversations téléphoniques, même à l’intérieur du même pays africain, était alors due au transit des voix sur les satellites des pays industrialisés, notamment sur l'engin gravitant Intelsat.

2-/ Faire participer efficacement les financiers africains aux projets de développement.

Mettre 400 millions de dollars, en une seule fois, au lieu de 500 millions de dollars chaque année, a été un business plan ou un plan de financement, de toute évidence, convaincant pour tous les banquiers publics et privés du continent africain. Cette démarche a consisté à démontrer la possibilité de coûts faibles sur le long terme en utilisant des fonds et des investissements en industrie proprement africains.

La Banque Mondiale, le FMI, les Etats-Unis, l’Union Européenne qui sont habituellement sollicités pour le financement des projets continentaux ont pu être ménagés, permettant ainsi à l'Afrique d'assumer une responsabilité qui augmente son expérience en matière de mobilisation de fods propres pour son développement économique. Ainsi, en 2006, un premier tour de contributeurs étatiques, essentiellement d'Afrique du Nord, a permis de regrouper la somme de 300 millions de dollars. Ensuite, la Banque Africaine de Développement (BAD) a apporté 50 millions de dollars, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), 27 millions de dollars, et d'autres investisseurs, les 3 millions de dollars restants.

De la sorte, depuis le 26 décembre 2007, le tout premier satellite de communication africain a vu le jour. Des coopérations ont été, en suivant, développées avec la Chine et la Russie. Ces grandes puissances ont cédé leurs technologies et permis le lancement de nouveaux satellites : sud-Africain, nigérian, angolais et algérien. Outre ces satellites typiquement nationaux, un deuxième satellite collectif africain a été lancé en juillet 2010. L'objectif à l'ordre du jour est, pour 2020, le lancement du tout premier satellite technologiquement 100% africain et construit sur le sol africain, notamment en Algérie.

L'Afrique se doit de concurrencer les meilleurs du monde pour s'exercer. Elle se doit également, comme elle envisage de le faire s'agissant de ce nouveau satellite pour 2020, d'agir en réduisant les coûts : en l'espèce, ce projet est prévu pour un coût 10 fois inférieur aux projets équivalents déjà réalisés ou qui le seront sur d'autres continents.

3-/ Créer un Fonds Monétaire Africain dédié aux projets continentaux de développement.

Pour réaliser des projets communs de grande envergure, il convient également de mettre en complémentarité les moyens : non seulement humains et technologiques mais également financiers. A cet égard, il est indispensable d'instituer un organisme financier dédié à la gestion des fonds affectés spécialement au financement de l'équipement continental collectif.

C'est dans cette logique que l'Afrique a prévu de créer, dès 2011, le Fond Monétaire Africain (FMA). Cette institution financière est en principe dotée d'un capital de 42 milliards de dollars, et son siège s'établit à Yaoundé, au Cameroun. Les banques centrales régionales africaines sont appelées à se regrouper en une Banque Centrale Africaine (BCA), avec un siège à Abuja, au Nigeria, de manière à venir en soutien de la FMA. Le Fonds gérera l'allocation des capitaux aux projets, leur stabilité dans le temps et le suivi de leur emploi ; la BCA, pour sa part, gérera l'émission des fonds en question sous forme de monnaie ainsi que les paiements des créanciers dans le cadre de la réalisation des projets communs continentaux.

A ce jour, c'est avec une dotation permanente de 25 milliards de dollars que le Fonds Monétaire International (FMI) intervient en Afrique pour conduire sa participation à l'oeuvre de développement économique du continent. Néanmoins, le point faible du FMI est de croire en une politique visant à privilégier le transfert des actifs productifs du secteur public vers le secteur privé donc de faire opérer des privatisations massives comme condition de ses secours et interventions. Or, il apparaît de plus en plus clairement que le reproche d'inefficacité technique et en matière de management fait aux opérateurs publics ne peut occulter celui qui doit être formulé à l'encontre des firmes privatisées : une certaine prédation nourrissant des fins individuelles ou de groupes ; et, rarement, l'intérêt général en matière de développement.

Les 16 et 17 décembre 2010, à Yaoundé, les Africains ont donc institué, avec leurs pays comme membres, ce FMA. Cette institution peut ainsi utiliser les disponibilités en liquidités et notamment les excédents budgétaires africains pour le développement du continent. Une de ces réserves est celle de l’Algérie, résultant de ses ressources énergétiques importantes, soit un fonds de 150 milliards d’Euros.

                                                           ***
III-/ LA GENERALISATION DE LA PAIX ET L'ETAT DE DROIT :
UNE CONDITION INDISPENSABLE DU DEVELOPPEMENT

1-/ La guerre et l'injustice : deux accélérateurs du sous développement et de la faillite.

La dette publique des 46 premiers pays et donc premières économies d'Afrique se fixait, en 2010, à 400 milliards de dollars. Cette dette peut être résorbée avec une volonté certaine et continue. En effet, cette dette est somme toute modeste comparée à celle de nations bien plus développées : 14.000 Milliards de dollars pour les Etats-Unis et, environ, 2.000 Milliards, pour la France, la Grande Bretagne et l’Italie.

Pour parvenir à réduire et rembourser sa dette tout en affectant une réserve de fonds au développement économique, l'Afrique doit également sortir de ses guerres civiles de plus en plus nombreuses, destructrices de vies humaines, d'infrastructures et de budgets, trop de fonds étant consacrés à l'armement et à la rémunération de mercenaires.

Depuis le 26 février 1885 donc depuis la Conférence de Berlin, l'Afrique n'a pas connu de réelle période de paix. Elle est sortie de l'esclavage triangulaire impliquant l'Europe, l'Afrique et l'Amérique mais dans certains cas également, l'Asie, sans se doter de la quiétude pouvant permettre ce nécessaire engagement dans le développement économique. Ce qui fait le plus défaut c'est la sécurité des personnes, des investissements, des biens, des contrats et des transactions. De même, manque souvent la stabilité de lois et de règlements justes, équitables et applicables à tous. Cette situation est un frein considérable au développement économique.

2-/ La nécessité de passer du stade des unions régionales à une Union Africaine polyvalente.

Pour permettre une stabilité orientée vers le développement économique pour tous et le bien-être de l'ensemble de la population en Afrique, il faut que l'Union Africaine politique devienne : l'Union Politique, Economique, Sociale et Culturelle Africaine (UPESCA). La notion d'UPESCA est une création de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC).

Elle est néanmoins explicitée ici pour la mettre entre les mains de tous les Africains et amis de l'Afrique. Se limiter à des organisations régionales même intégrées ne suffit pas pour mettre un terme à cette balkanisation des pays africains en leur sein et du continent qu'ils composent. Il faut ainsi veiller à ce que l'Afrique du Nord ne soit pas coupée du reste de l'Afrique. Il convient par ailleurs de ne pas encourager des thèses introduisant des discriminations tendant à affirmer la supériorité de telle partie de la population africaine par rapport à telle autre quant à une supposée prédisposition au développement.

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En conclusion,

Le développement des télécommunications en lien avec l'émergence économique de l'Afrique, est une question touchant à la capacité de regroupement des Etats du continent, autour d'une vision industrielle et financière pour l'élaboration, le lancement, l'établissement et la maintenance de satellites communs. Elle appelle en outre le développement d'un cadre politique et juridique généralisant la paix, l'Etat de droit, la justice et la sécurité des personnes, des biens, des engagements, contrats et transactions.

Pour y parvenir, toute organisation impliquant des pays d'Afrique doit également et avant tout associer le regard de toute l'Afrique donc de l'Union Africaine devant l'UPESCA.. Cette orientation permettra aux organisations régionales africaines d'accroître leurs capacités à mobiliser des fonds propres de financement du développement. Ainsi, l'Afrique pourra ne pas compter sans cesse sur les financements extra-continentaux, à l'instar de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui a une Ambassade à Bruxelles et s'emploie en permanence à solliciter les aides et les prêts de l'Union Européenne. La logique d'une Union Africaine polyvalente ou UPESCA doit donc l'emporter sur les réflexes régionaux déployés notamment par les organisations suivantes : COMESA, UDEAC, SADC et Grand Maghreb.

***

Le 09 mai 2011.
Rédacteur :
Brice WETE-MATOUBA,
Président
du GROUPE ASSOCIATIF JCI-DDEC.


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V-/ UN MOIS, UNE RECOMPENSE :

NOUS SOMME AU MOIS
DE 
MAI 2011 :

IL NOUS FAUT UN
- AGENDA  
ET UNE
- LETTRE D'INFORMATION


-A-/ AGENDA DU MOIS :



Le Mercredi 04 mai 2011, de 9h00 à 11h30, à Versailles :
rencontre et réunion avec nos partenaires du CONGO-Brazzaville, sur la contribution et la participation de la JCI-DDEC au Projet "CONGO-Brazza Ecotourisme Global" (CBEG) : à la fin de la séance de travail, établisement d'une lettre d'intentions sur les modalités de travail en commun.
Le Mercredi 04 mai 2011, à Angers, de 14h30 à 17h30 :
réunion de travail triangulaire JCI-DDEC / partenaires du CONGO-Brazzaville / partenaires de FRANCE en matière de tourisme : définition des termes de référence et de la participation des 3 acteurs ainsi que d'autres intervenants au Projet "CONGO-Brazzaville Ecotourisme Global" (CGEB) ; action conduite par le Groupe de Travail "Economie Touristique" de la JCI-DDEC.
Le samedi 07 mai 2011, à Lille / Villeneuve d'Ascq, de 15h00 à 17h30 :
avan-dernière réunion de la JCI-DDEC avec les partenaires du COLLECTIF JOURNEE MONDIALE de l'AFRIQUE (JMA) sur la préparation de ladite JMA ; la JMA se tiendra le samedi 21 mai 2011 à Lille / Villeneuve d'Ascq et sera précédée de prestations culturelles qui s'étaleront du lundi 16 mai au vendredi 20 mai ; d'autres prestations culturelles suivront les lundi et mardi 23 et 24 mai ; pour avoir le programme détaillé, prendre contact avec la JCI-DDEC :

-tél. : (00 - 33) (0)6 63 75 42 59 ;
-e-mail : jcidiasporacongo@yahoo.fr ;
-site internet : http://www.jci-diaspora-congo.com/ ;
-blog : http://www.jci-diaspora-congo.blogspot.com/

Le vendredi 13 mai 2011, à Compiègne, de 19h00 à 21h00 :
réunion de travail mensuelle de la JCI-DDEC portant sur le fonctionnement et la gestion des activités courantes et sur l'avancement des projets du Groupement ; au centre de l'ordre du jour, les activités de la JCI-DDEC en Région Parisienne, thème pour lequel le rapporteur sera un membre résidant en Ile-de-France.

Le samedi 14 mai 2011, à Lille / Villeneuve d'Ascq, de 15h00 à 17h30 :

dernière réunion de la JCI-DDEC avec les partenaires du COLLECTIF JOURNEE MONDIALE de l'AFRIQUE (JMA) sur la préparation de ladite JMA ; la JMA se tiendra le samedi 21 mai 2011 à Lille / Villeneuve d'Ascq et sera précédée de prestations culturelles qui s'étaleront du lundi 16 mai au vendredi 20 mai ; d'autres prestations culturelles suivront les lundi et mardi 23 et 24 mai.

Le lundi 16 mai 2011 : à Lille / Villeneuve d'Ascq, de 14h00 à 16h00 :

"Economie et Culture Artistique" (ECA) : participation à la poursuite de l'exécution du Projet "Faire Connaître l'Instrument de Musique Sanza" (FCIMS). Les partenaires de la JCI-DDEC dans ce projet sont : le "RESEAU APPRENDRE par l'INTERNATIONAL la SANZA" (RAIS) avec sa "Luthérie et Club de Virtuosité" (LCV) de Brazzaville, la MAIRIE de Villeneuve d'Ascq, le Réseau des Ecoles Primaires et des Collèges de Villeneuve d'Ascq, l'ASSOCIATION pour l'INSERTION PROFESSIONNELLE des DIPLOMES DEQUALIFIES (AIPD2) et les associations du COLLECTIF JOURNEE MONDIALE de l'AFRIQUE (JMA). L'action sera conduite par la JCI-DDEC qui permettra aux éléves, parents d'élèves et enseignants, pour certains, de découvrir, et, pour d'autres, de mieux connaître la SANZA, ce lamellophone ou piano à pouces portatif africain, en général, et, congolais, en particulier.
Le vendredi 20 mai 2011, à Lille / Villeneuve d'Ascq, de 14h00 à 16h00 :
Même action que le lundi 16 mai 2011 : "Economie et Culture Artistique" (ECA) : participation à la poursuite de l'exécution du Projet "Faire Connaître l'Instrument de Musique Sanza" (FCIMS). Les partenaires de la JCI-DDEC dans ce projet sont : le "RESEAU APPRENDRE par l'INTERNATIONAL la SANZA" (RAIS) avec sa "Luthérie et Club de Virtuosité" (LCV) de Brazzaville, la MAIRIE de Villeneuve d'Ascq, les Réseau des Ecoles Primaires et des Collèges de Villeneuve d'Ascq, l'ASSOCIATION pour l'INSERTION PROFESSIONNELLE des DIPLOMES DEQUALIFIES (AIPD2) et les associations du COLLECTIF JOURNEE MONDIALE de l'AFRIQUE (JMA). L'action sera conduite par la JCI-DDEC qui permettra aux éléves, parents d'élèves et enseignants, pour certains, de découvrir, et, pour d'autres, de mieux connaître la SANZA, ce lamellophone ou piano à pouces portatif africain, en général, et, congolais, en particulier.

Le samedi 21 mai 2011, à Lille / Villeneuve d'Ascq et Wattrelos, de 19h00 à 21h00 :

Participation de la JCI-DDEC à la journée phare de l'action JOURNEE MONDIALE de l'AFRIQUE (JMA) dont la session 2011 a pour thème "l'Afrique et l'insularité" : expositions, prestations artistiques, exposés-débats, repas, défilés de mode et des savoir-faire, concert avec la participation du plus grand musicien de MAGAGASCAR, Justin VALI, et soirée dansante pour terminer. Pour connaître le programme complet, prendre contact avec la JCI-DDEC : 

-tél. : (00-33) (0)6 63 75 42 59 ;
-e-mail : jcidiasporacongo@yahoo.fr ;
-site internet : http://www.jci-diaspora-congo.com/ ;
-blog : http://www.jci-diaspora-congo.blogspot.com/

CONCERNANT LES ACTIONS DU MOIS DE MAI 2011,

tout comme les participants et les responsables,

notamment les lieux et les horaires,

pour tout renseignement opérationnel ou utile supplémentaire, prendre contact avec la JCI-DDEC ou consulter ses espaces de communications :
-n° de tél., en FRANCE : (00) (33) (0)6 63 75 42 59 ;

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-B-/ LETTRE D'INFO MENSUELLE 

(publiée le 1er mai 2011) : 


I ERE PARTIE :

LE COMPTE RENDU D'ACTIVITE
DU MOIS ECOULE :

 AVRIL 2011.

AU COURS DU MOIS D'AVRIL 2011, LA GRANDE ACTUALITE
EST ET A ETE
LA RECONNAISSANCE D'UTILITE PUBLIQUE
DE LA JCI-DDEC PAR L'ETAT Français.

Au cours de ce mois d'avril 2011, la JCI-DDEC a également fonctionné normalement et accompli les actions et activités suivantes :

- Samedi 02 avril, s'est tenue, à Lille, la dernière réunion, celle de bouclage de la JOURNEE MONDIALE de l'AFRIQUE (JMA). La JMA aura lieu, sur plus d'une semaine, du lundi 16 au mardi 24 mai. Le point saillant de ce festival sera la journée du samedi 22 mai au cours de laquelle les expositions et prestations de différents intervenants économiques, culturels et artistiques seront présentées au public. Le tout se terminera par un concert de musique malgache, avec le plus grand de ses chanteurs et instrumentistes, Justin VALI. Cette année, 2011, en effet, la JCI-DDEC et ses partenaires du Collectif JMA, mettent la journée consacrée à l'AFRIQUE sous le signe et le thème des îles africaines et de leur appartenance, parfois oubliée, au vieux continent.

- Lundi 04 avril 2011, le GROUPE ASSOCIATIF JCI-DDEC a recu, de la part de l'Etat Français, la RECONNAISSANCE D'UTILITE PUBLIQUE : notre mouvement associatif est ainsi devenu une association reconnue d'utilité publique, après 3 années de dur labeur en faveur et dans le sens de l'intérêt général et public non seulement au plan national mais également au niveau international. Cette reconnaissance bénéficie à l'ensemble des composantes du GROUPE JCI-DDEC, soit :
.JCI-DDEC, bien sûr, en charge du Groupe, de la direction et de la coordination ;
.CV (CLUB7-VO), en charge de notre réseau international ;
.ILI (ISAAC LEMBA INTERNATIONAL), en charge des études et de la formation ;
.WPMP (WORLD PROJECTS - MONDE et PROJETS), en charge de la réalisation et du suivi des projets ;
.AZEC-IF (ASSOCIATION ZOLA ESPACE CULTUREL, INTERNATIONALE et par son FONDATEUR), en charge des solidarités.

- Mercredi 06 avril, le Président du GROUPE JCI-DDEC, Brice WETE-MATOUBA, accompagné de membres du Bureau, a présidé, en Région Parisienne, à Villier Le Bel, dans le département du Val d'Oise (95), une réunion sur l'explication du concept "MUTUELLE ASSOCIATIVE FAMILIALE et par ALLIANCE (MAFA)", à la demande de partenaires franciliens, orléanais et strasbourgeois, très intéressés par cette idée et cette création de notre Groupement.

- Vendredi 08 avril, s'est tenue, à Compiègne, la réunion mensuelle de travail, en Assemblée Générale, de la JCI-DDEC : l'ordre du jour portait essentiellement sur le compte rendu de la gestion administrative et financière de l'Association concernant le mois de mars dernier. Le bilan dressé par un rapporteur, membre de la JCI-DDEC Region Parisienne, a été très satisfaisant.

- Le samedi 16 avril, rencontre intergénérationnelle des membres de la JCI-DDEC de Compiègne avec ceux de Lille : à Lille et dans la BELGIQUE proche. La réunion tenue a porté sur la préparation du voyage de la JCI-DDEC au CONGO-Brazzaville, prévu pour août 2011 et qui portera sur l'achèvement de l'étude tout comme sur le début de mise en oeuvre de notre projet "FRANCE - CONGO - JEUNESSE et DEVELOPPEMENT DURABLE (FCJDD)".

- Vendredi 22 avril, une délégation de la JCI-DDEC a été reçue, à Versailles, en compagnie de partenaires venus du CONGO-Brazzaville et spécialisés sur les questions de tourisme et de développement durable : l'objet de la séance de travail a été la préparation du voyage de la JCI-DDEC au CONGO-Brazzaville, courant août 2011, dans le cadre de son projet "FRANCE - CONGO - JEUNESSE et DEVELOPPEMENT DURABLE (FCJDD)". La prochaine séance de travail est prévue pour le jeudi 28 avril, soit quelques jours avant le retour de nos partenaires au CONGO-Brazzaville.

- Samedi 23 avril, à Paris et en Région Parisienne, une Délégation de la JCI-DDEC comprenant également des membres venus de Lille a représenté notre Groupement au mariage de nos amis et partenaires, M. et Mme MANCK : cette occasion a également été celle de retrouver des personnes de notre réseau, au sein d'une communauté de 350 invités.

- Les dimanche et lundi 24 et 25 avril, rencontre avec nos homologues, partenaires et amis de la JCI du BENIN, à Paris : au cours des travaux effectués, les deux parties ont procédé à un échange d'expériences sur la capacité et les méthodes pour entreprendre, en qualité de consultant, dans le domaine du commerce international. Les enseignements recueillis sont mis à la disposition des membres et des partenaires de la JCI-DDEC : ceux-ci pourront prendre contact avec le siège du Groupement, au n° de téléphone 06 63 75 42 59, pour en savoir plus.

- Semaine du mardi 26 avril au dimanche 01er mai, rencontre des jeunes de la JCI-DDEC à Paris et à Lille, profitant de la fin, pour certains, et de la poursuite, pour d'autres, des vacances scolaires de Pâques pour échanger autour de leurs parcours scolaires et d'études ainsi que des projets et satages qu'ils devront réaliser au cours des grandes vacances de l'Eté 2011.

- Le mardi 27 avril, travail avec le partenaire Association pour l'Insertion Professionnelle des Diplômés Déqualifiés (AIPD2) de Lille, sur le projet de développment d'une permanence, dans cette ville du Nord de la FRANCE, pour accompagner des chercheurs d'emplois mais également des créateurs d'entreprises dans leur démarches.

- Le mardi 27 avril a également été fixé le programme de travail de la dernière semaine du mois d'avril 2011 :
.achèvement du projet d'entreprise d'import-export euroafricaine, étudié par la JCI-DDEC pour le compte de partenaires du CAMEROUN ;
.achèvement d'une étude sur les modalités d'amélioration de la gestion économique et financière d'une entreprise, partenaire de la JCI-DDEC, établie en CENTRAFRIQUE ;
.achèvement d'une étude demandée par nos partenaires de la JCI-DDEC du BENIN sur les possibilités d'activités de commerce international dont d'import-export entre le BENIN et la CHINE intégrant un transit par la FRANCE et la BELGIQUE.

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II EME PARTIE :

LE SUJET D'ECHANGE
DU MOIS ENTAME :

MAI 2011.


LA STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT :
Ensemble, penser et définir une nouvelle stratégie de développment
pour l'AFRIQUE.

La JCI-DDEC nous invite, compte tenu des nombreux bouleversements politiques mais également économiques, générateurs ou incidents, qui se manifestent en Afrique, à faire oeuvre d'anticipation donc de gouvernance, voulue bonne, naturellement, en  pensant et définissant la stratégie de développment la meilleure pour les 3 à 5 prochaines années.


Image : "Prix de l'Entrepreneur Africain", 2011.

La JCI-DDEC livre sa réflexion en 5 points :

-une définition claire de l'objectif économiqe ;
-une authenticité dans l'exercice des choix économiques ;
-un véritable pari sur l'emploi et l'intelligence pour demeurer compétitif ;
-un développement de mécanismes de prévention de crises politiques, économiques, sociales et culturelles ; 
-une meilleure prévention des risques et dangers pouvant annihiler l'accès à l'objectif. 

En premier lieu et donc au point n°1, il convient de définir un objectif qui guidera et impulsera la stratégie. L'objectif proposé est notamment celui qui ressort le mieux des problèmes et des besoins à la fois consistants et durables de la population et de la société : maintenir une croissance économique suffisante pour réduire la pauvreté. L'Afrique change très rapidement en ce qui concerne sa productivité qui est en croissance structurelle et constante depuis l'année 2000, soit depuis plus de 10 ans maintenant. Pour conférer une base solide et durable à cette croissance, il faut que les opérateurs, acteurs économiques et la population ne comptent pas que sur les matières premières notamment fossiles dont l'extraction, la commercialisation ne reposent pas sur les Africains : cela, dans la mesure où ces fonctions seraient assurées essentiellement par des entreprises soit étrangères, soit multinationales. Tel est le cas, en particulier, des huiles minérales, des hydrocarbures et des pétroles. Il convient au contraire de développer l'économie réalisée par les producteurs nationaux, notamment par des entreprises individuelles,et par les petites et moyennes industries. Seules ces activités entreprises par la population peuvent maintenir la situation de croissance économique déjà observée dans de nombreux pays d'Afrique : un PNB  en augmentation de 5% en moyenne annuelle sur les 10 dernières années ; une pauvreté en recul, en moyenne annuelle, également, de 1%, sur ces mêmes 10 dernières années. Les meilleurs élèves ne sont pas forcément des grands pays producteurs de pétroles. Il  s'agit de pays qui ont développé des intelligences et des économies alternatives aux activités d'extraction : Ethiopie et Malawi, par exemple, qui misent notamment sur l'agriculture.

En second lieu et donc au point 2, il convient de ne pas copier et prendre ses ordres et ses idées, passivement, de l'Occident ou d'un autre ailleurs lointain, comme l'Afrique le fait trop souvent. Il est préférable de développer l'écoute et l'observation locales en partant des problèmes et des signaux donc, in fine, des solutions provenant du terrain. Le défaut majeur rapporté de l'Occident est la construction des projets économiques autour et sur le socle de financements colossaux provenant toujours des tiers donc une parfaite négligence de l'autofinancement progressif. Les projets d'entreprises s'écroulent alors sous des charges beaucoup trop importantes dues à un surdimensionnement et à un surendettement générés dès le départ. Les partenaires publics importants doivent être incités plus à mettre en place des ifrastructures collectives qu'à prêter des capitaux financiers. Les infrastructures attendues le sont aussi et surtout dans le domaine de la santé et de la formation. Les opérateurs économiques privés surtout de petites tailles doivent coopérer avec les pouvoirs publics et les gouvernements en termes de d'alliances. S'agissant des partenaires étrangers, il convient de les diversifier et d'accepter tout en mesurant la place qui leur est indiquée, des opérateurs de pays nouveaux : Chine et Inde notamment. L'Afrique ne peut se priver de commercer avec ces nouvelles puissances alors que l'Europe et l'Amérique ne se passent plus d'elles.       

En troisième lieu et donc au point 3, il est utile de miser sur la compétitivité de l'emploi notamment des jeunes en en augmentant l'offre et la qualité, notamment en termes de qualification et d'adaptation aux nouvelles technologies. L'Afrique est le plus jeune des continents avec plus de 15 millions de filles et de garçons qui arrivent sur le marché du travail. Pour éviter les crises sociales politiques et violentes comme au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord, l’Afrique Subsahariennes, notamment, et cette exigence s'adresse en particulier aux gouvernements, doit faciliter et accompagner le développment de l'offre d'emplois qualifiés. En outre pour bien et produire mieux, il est nécessaire de développer les routes  et les ports, car trop de marchandises et de personnes sont enclavées. Bien plus encore, il est indispensable d'investir dans une électricité plus disponible et moins chère, en réalisant, pour y parvenir, des systèmes de production et de distribution intégrés pouvant allier plusieurs pays voisins. Le kilowattheure (kWh) reste encore trop cher pour l'Africain moyen qu'il s'agisse de ménages ou d'entrepreneurs. Enfin, il convient d'axer la prodution économique en priorité sur la satisfaction des besoins locaux : cette stratégie a été comprise par exemple par le Mali qui, ne s'en porte que mieux, ayant multiplié en 10 ans sa production fruitière par 5. Cette croissance a créé des activités, des emplois et également une amélioratiorion de la nutrition de la population, en particulier, des enfants.  

En quatrième lieu et donc au point 4, il est indispensable de développer des mécanismes de prévention des conflits, des crises et catastrophes et de réparation de ces maux, de manière à redémarrer relativement rapidement les économies pouvant avaoir été éprouvées. L’Afrique est une victime récurrente de chocs macro-économiques mais aussi climatiques. Elle doit par conséquent  trouver des systèmes qui permettent de mieux gérer les crises et d’en atténuer les effets. Ces filets de sécurité sont indispensables aux citoyens, les seuls et véritavles piliers d'un développement économique durable de l'Afrique profitant en légitimement celle-ci. Si 95% de l’agriculture en Afrique est nourrie par les pluies, il faut penser aujourd'ui et demain à développer la pratique des réserves d’eau comme un des axes les plus importants de cette stratégie de l'Afrique pour demain. Il est bon que les acteurs économiques locaux, entre eux, ciblent de manière bien plus sélectives les projets, en retenant en priorité ceux qui peuvent faire une grande différence pour un grand nombre de citoyens. C'est de cette nanière et avec ces atouts que l'Afrique peut améliorer sa capacité de résistance et de résiliance face aux chocs et remonter la pente après avoir été pénalisée par de graves crises. Dans cette optique, certains pays sont déjà des modèles par leur dynamisme rapporté aux difficultés dont elles n'émergent  que depuis peu et progressivement : tel est le cas du dynamisme du Burundi, du Rwanda et du Liberia.

En cinquième lieu et donc au point 5, il est opportun d'identifier les risques donc les dangers pouvant mettre en diffculté l'accomplissement de l'objectif de croissance durable. Un objectif à mettre au service de la réduction de la pauvreté. Un objectif que ces danbsgers ne doivent, par conséquent, pas liquider. Ces risques sont principalement les suivants : la volatilité des prix, la possibilité de nouveaux conflits et ler manqu,e mais plus encore, la mauvaise répartition des ressources. Il est indispensable que l'Afrique se protège de la crise des pays riches, desquelles elle doit attendre de moins en moins d'aide ; elle doit également ne pas servir de terrain de confrontation d'intérêts entre pays riches alors qu'elle n'est pas destinataire des retombées de ces duels. L'Afrique doit pouvoir, avec plus d'intelligence mise en poeuvre, faire mieux avec moins de moyens  et ne pas se fier aux déclarations de bonnes intentions des pays les plus riches.
*
Image : "Traitements agricoles au Mali", Ministère de l'Agriculture du Mali, avril 2011.

***
En conclusion,

En particulier, l’Afrique devra développer la culture, et le mot n'est guère inadapté, la spiritualité de l'autofinancement et de la force prore, échelonnés. Elle doit produire et utiliser des fonds propres dégagés notamment par les petites et moyennes entreprises et industries locales. Elle peut y parvenir en misant sur des investissements mesurés et étalés dans le temps et bien répartis au plan géographique.

Le 1er mai 2011.
Rédacteur :
Brice WETE-MATOUBA,
Président
du GROUPE ASSOCIATIF JCI-DDEC.


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VI-/ UN TRIMESTRE, UNE SAISON :

LE TRIMESTRE :
un article pour résumer
notre pensée trimestrielle :



CINQUANTENAIRE
des INDEPENDANCES et des ECONOMIES
AFRICAINES

 

 Proposition

de

la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE

DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville

(JCI-DDEC)


Quel est l'apport réel des indépendances au développement économique de l'Afrique : le bilan révèle -t-il une progression ou une régression des économies post-indépendance, et pourquoi ?


Le Conseil de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC), réfléchissant et agissant pour une Afrique économiquement développée et disposant d'une place digne parmi l'ensemble des continents de la planète, vous donne à partager, aujourd'hui, le résultat de sa réflexion sur la question de l'apport réel des indépendances au développement économique de l'Afrique : le bilan révèle-t-il une progression ou une régression des économies post-indépendance, et pourquoi ?

La JCI-DDEC a abouti, après réflexion sur ce sujet aux éléments de constatation suivants :

- tout au long des cinquante années d'indépendance que vient de vivre l'Afrique, notamment sub-saharienne, et ce depuis 1960, année au cours de laquelle la plupart des Etats concernés ont accédé à la souveraineté nationale, les périodes de crise ont été relativement courtes ;

- L'Afrique a donc bien disposé du temps de se développer économiquement ;.

- l'instabilité ou l'exclusivité du pouvoir politique a été une cause majeure de l'absence de développement économique ;

- la compétition, plus que la collaboration entre pays a également été une source de stagnation sur le chemin du développement économique ;

- le sous-développement n'est pas une fatalité, pour preuve, tout effort économique soutenu accompli a été payant en termes de résultats significatifs ;

- la culture, les arts et le sport sont un atout économique et industriel considérable pour le développement de l'Afrique.


Cinquante années d'indépendance : longues périodes de sérénité et courtes périodes de crise.

Pendant les cinquante ans d'indépendance donc d'existence des nouvelles nations africaines et en particulier dans le sud du Sahara, les périodes de sécurité ont été plus longues que celles de crises : crises économiques peu nombreuses, l'Afrique ayant également bénéficié de la période faste des Trente Glorieuses qui a marqué l'Europe ; crises politiques peu nombreuses également, notamment en raison de la Guerre Froide qui a créé une forme de stabilité entre les blocs Est et Ouest, les pays africains s'étant rangés par rapport à l'un ou l'autre.



Ci-dessus : nouveau drapeau de l'Union Africaine validé en 2010, l'UA étant le bloc de 53 Etats africains indépendants dont la plupart le sont depuis au moins 50 ans et ont donc fêté le cinquantenaire de leur indépendance au cours de l'année 2010, également. Image : UA, 2011. 

Les crises à la fois politiques et économiques sont surtout apparues avec la disparition du bloc de l'Est et la chute du mur de Berlin. Les crises économiques ont été les résultantes de crises politiques, de sorte que même des pays disposant de matières premières suffisantes ont succombé aux guerres et à la misère lorsque la classe politique en relation avec les forces internationales n'a pas su trouver les termes d'ententes permettant un partage des pouvoirs relativement satisfaisant pour tous.

La crise politique et économique a ainsi duré de 8 à 15 ans pour les pays les plus touchés. L'Afrique post-crise poursuit son chemin et doit trouver elle-même les termes de l'émergence de sa puissance économique comme l'ont fait les pays d'Asie. Beaucoup de pays africains naguère meurtris ont effacé les stigmates des guerres ou de crises économiques fortes. D'une manière générale, la situation humaine et sociale n'est pas bonne dans la plupart des pays d'Afrique : maladies, difficultés d'accès aux soins, pertes humaines civiles, dégâts collatéraux. Les situations de crise à la fois politique et économique les plus fortes ont ainsi été : le Rwanda, la RD Congo, le Libéria et la Sierra Léone. Les économies africaines ont pour la plupart su résister à ces séismes politico-militaires qui se sont produits dans des contextes de luttes fratricides. L'Afrique, sans être développée, a fait preuve d'une vitalité générée essentiellement par ses ressources en matières premières.

Mais l'absence de capacité à produire suffisamment de produits finis et notamment des biens d'équipement à forte valeur ajoutée, produits que l'Afrique est obligée d'importer, a conduit à un bilan insuffisant en matière de développement économique. Le résultat est que la majorité de la population africaine subit de manière permanente une récession jamais jugulée et un taux de chômage inquiétant touchant surtout des millions de jeunes.


L'Afrique a bien disposé du temps de se développer économiquement.


De nombreux pays d'Asie dont la Corée du Sud se sont développés pendant ces mêmes cinquante années au cours desquelles l'Afrique, hors mis le cas particulier de l'Afrique du Sud, n'a pas pu le faire. Il est nécessaire que l'Afrique change de mentalité et adopte les méthodes de bonne gouvernance afin de regarder devant : pour bâtir une économie maîtrisée en utilisant au mieux les taux de croissance intéressants, de 3,9 % à 8 % en 2009, que lui allouent sur certains de ses territoires des matières premières fabuleuses. Une attention toute particulière doit être portée à la gestion des finances des pays et, particulièrement, des réformes courageuses doivent être conduites pour sauvegarder le crédit donné aux signatures des économies africaines par les bailleurs de fonds, dans une situation actuelle critique de crise économique mondialisée.

La compétition, plus que la collaboration entre pays, source de stagnation économique.


Sur ce chemin de la construction économique de l'Afrique, les pays ont parfois généré des conflits les uns contre les autres plutôt que de coopérer et instaurer des synergies et des complémentarités sources d'effets multiplicateurs.

Néanmoins, cette coopération n'a pas été complètement absente : outre l'Union africaine qui a créé un espace de coopération et de conciliation politiques, des organisations économique et monétaires sous-régionales et intégrées ont bien été créées et fonctionnent relativement bien.

Cette coopération a permis aux Etats qui l'ont pu de développer, en ce qui les concerne, des situations de leaders continentaux parfois même mondiaux dans des filières comme le café, le cacao ou le palmier à huile. Il reste à l'Afrique de développer ses industries de transformation en ciblant des niches de produits et services dans lesquelles elle peut être plus facilement leader mondial et générateur de croissance et de développement économiques. Il convient d'encourager l'Afrique qui se bat dans des secteurs où elle vise le premier rang, notamment en matière d’industrie de transformation. Des comportements protectionnistes entre pays africains sont encore observés ça-et-là en dépit d'une appartenance commune aux unions économiques et monétaires intégrées.

Un facteur positif est le développement du sens de l'organisation au travers des structures interprofessionnelles.

Les hydrocarbures et autres huiles minérales sont une matière première qui, par les liquidités abondantes qu'elle procure, pourra faciliter, si les gouvernements concernés l'organisent, les investissements utiles dans des domaines autres mais porteurs, pour préparer l'après pétrole. Il est également judicieux que se développent des compagnies pétrolières et gazières africaines avec des synergies entre elles, pour apprendre à connaître et maîtriser les technologies dont regorge ce secteur et qui sont transposables dans de nombreux autres secteurs car : sans de maîtrise des technologies, point de développement économique possible.

Le sous-développement n'est pas une fatalité : chaque effort soutenu est payant.


Les efforts africains se sont toujours révélés payants, tel est le cas, dans le domaine bancaire, avec une institution comme la Banque Africaine de Développement (BAD) qui, en dépit de l'usure des années et des conflits, est toujours présente et toujours prompte à soutenir des projets de développement.

Il convient de régler le problème de l'accès à l'exercice des responsabilités politiques qui dévore beaucoup trop d'énergies et de fonds, en fonctionnement, autant de moyens non investis et non productifs dont une partie devrait être affectée au développement économique et social.

La culture, les arts et le sport, un atout considérable pour le développement économique.
Majorettes, défilé du cinquantenaire, Congo-Brazzaville 15/08/2010, image AFP.
Les africains disposent : de femmes et d'hommes de lettres ; de grands artistes, parfois, parmi les plus importants du monde, en leur domaine ; de grands sportifs notamment dans le football et l'athlétisme. Exceptés les épisodes très honorables de la Coupe du Monde de Rugby et de la Coupe du Monde de Football organisées par l'Afrique du Sud, le Vieux Continent n'a pas développé un système de production industriel digne de ce nom et du niveau de ce que l'Inde a fait avec son industrie cinématographique (Bollywood). Ces leaders culturels, artistiques et sportifs ne génèrent donc pas de manière significative de la croissance, du développement et de l'émergence économiques.
L'afrique ne se développe pas économiquement en raison de la mentalité des élites africaines : plus tournées vers la consommation jouissive des biens, services et de l'argent ; que vers un réel projet de créativité et d'action d'intérêt général pour le développement et la puissance économiques.

Brice WETE-MATOUBA,
Président de la JCI-DDEC.

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VII-/ UN SEMESTRE, UNE RECOLTE :

LE SEMESTRE : 
un article pour synthésiser
notre réflexion trimestrielle :



ECONOMIE
ET DIVISION DU TRAVAIL
ENTRE PAYS VOISINS

 

Proposition

de

la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE

DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville

(JCI-DDEC)


De quelle manière un pays

peut-il faire face à un rôle économique régional

induit par ses voisins,

en tirer néanmoins le meilleur parti

et ne pas être dépendant des inconvénients qui en résultent ?


Le Conseil de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC), réfléchissant et agissant pour une Afrique économiquement développée et disposant d'une place digne parmi l'ensemble des continents de la planète, vous donne à partager, aujourd'hui, le résultat de sa réflexion sur la question de savoir s'il est facilement réalisable, pour un pays, de tenir le rôle que lui assignent ses voisins dans une organisation créant une division internationale du travail dans leur zone économique commune.

La répartition internationale du travail est une spécialisation de l'économie.

Une répartition internationale informelle et formelle du travail.

En premier lieu, les flux entre territoires étatiques voisins sont informels, car répondant à des besoins naturels d'échanges et n'attendant pas que des lois ou règlements les formalisent. Lorsque plusieurs pays voisins reçoivent les uns des autres des personnes, des biens et des services, le sens des mouvements de circulation de ceux-ci est déterminé par les besoins et les nécessités naturellement perçus par les usagers et les opérateurs. En général, ces flux s'effectuent de points d'entrée continentaux vers des destinations terminales en hinterland. Ils s'effectuent, dans le sens inverse, de points de départ intérieurs vers des destinations intermédiaires permettant la sortie du territoire continental. Des flux s'opèrent aussi uniquement entre deux destinations situées chacune dans un pays différent. De plus, l'on peut observer le cas de pays traversés en tant que territoire de transit pour rejoindre l'espace géographique d'un autre territoire, dans un mouvement triangulaire. Outre cette exigence d'acheminement, en pré ou post envoi, se pose le critère de la demande et de l'offre de biens et services. Un Etat sera sollicité par ses voisins pour ce qu'il sait faire, produire ou acheter.

En second lieu, la conduite de la politique humaine, de police et économique d'un Etat à l'égard de sa population et de ses opérateurs tout comme de ceux des Etats voisins, amène à une formalisation des règles devant régir les mouvements de circulation de personnes, des biens et des services. Cette législation et la réglementation qui la met en vigueur est alors négociée entre Etats en tenant compte de nombreux paramètres : les traités internationaux sur la libre circulation des personnes, des biens des capitaux, sommes, titres, valeurs et services ; les traités régionaux ressortant de la fonction d'harmonisation des organisations économiques et politiques intégrées ; des gains en termes de produit intérieure brut (PIB), produit national brut (PNB) et de revenu national brut (RNB) que peut réaliser l'économie de chaque Etat ; des réseaux de communication notamment naturels (voies navigables en particulier) reliant les pays ; de l'activité principale ou incidente dont peut bénéficier l'économie de chaque Etat en liaison avec celle de ses ses voisins.

Se pose la question de l'intérêt de l'intervention de chaque Etat : toute activité impliquant des populations et des opérateurs étrangers doit comme les activités strictement nationales, être canalisée, régulée et fiscalisée. Cela génère des frais de services et d'infra structures publics (routes, polices, douanes, services de santé, imprimés administratifs, etc...). Cela conduit néanmoins à réaliser des gains économiques (recettes pour les commerçants ; pour les pouvoirs publics, recettes fiscales indirectes notamment sur les particuliers, et directes, sur les opérateurs économiques).

Il est observé que dans des zones portuaires étendues parce que comptant de nombreux ports établis dans des Etats différents, une répartition du travail s'effectue automatiquement suivant un rapport de force induit par des atouts naturels, économiques, politiques, techniques et humains. Par exemple, le port de Lagos (Nigeria) est un hub donc une plate-forme centralisatrice ; et des ports voisins sont de grands entrepôts ou plates-formes secondaires. Les grands navires déchargent donc sur la plate-forme portuaire de Lagos. Et des embarcations secondaires notamment de cabotage desservent ensuite les plates-formes secondaires : Porto Novo (Bénin), Lomé (Togo), Accra (Ghana) et Abidjan (Côte d'Ivoire). Ces points d'entrée portuaires permettent à leur tour de desservir de nombreuses destinations intérieures dans divers autres pays : ceux déjà cités ; mais également au Tchad, Niger, Burkina Fasso et éventuellement au Mali.

Vue partielle du port de conteneurs de Lagos, Nigéria, Afrique, Image AFP 2011.

Afin de financer la gestion de prestations et de services communs à ces Etats, des perceptions douanières et fiscales seront attribuées en ressources propres à des organismes communs, internationaux et intégrés. D'autres perceptions seront reçues immédiatement par le pays d'entrée . Enfin, en troisième type, des perceptions seront dédiées aux pays de destination après l'application de régimes suspensifs, tels que l'entrepôt sous douane, le transit, la zone franche dans le pays d'entrée et dans les pays de passage. Ces régimes seront donc apurés dans le pays de destination.


En somme, il est porteur, pour un pays comme le Bénin qui dispose d'un marché moins important (moins grande population) que celui du Nigéria (première population d'Afrique), de bénéficier de l'ensemble de l'activité sous-régionale pour accroître son PIB. En revanche, il peut subir des désagréments ou inconvénients : par exemple, accepter le passage sur son territoire de marchandises dont des véhicules automobiles d'occasion polluants ou mettant à rude épreuve son réseau routier avant d'atteindre leurs destinations finales situées dans des pays voisins.


Etre un pays de transit crée néanmoins une situation et une image de dynamisme. Cette configuration existe également eu Europe avec notamment les pays du Bénélux (Belgique, Neederland ou Pays-Bas et Luxembourg) qui constituent avec les ports de Rotterdam et d'Anvers, la plu grande plate-forme logistique du monde. Bénin, Togo et Ghana pourraient former un Bénélux Africain : le « Bétogha ».


Une répartition technique et par spécialisation du travail.


Il arrive qu'un pays dispose d'une matière première prégnante, comme c'est le cas du pétrole et du gaz pour le Nigéria, et dédie en priorité ses infrastructures logistiques, de transports, d'acheminement et de stockage à ces produits. Par insuffisance de moyens ou par rationalité, des produits et activités moins stratégiques vont être déviés sur d'autres plates-formes, y compris dans des pays voisins.


Dans ce cas de figure, la spécialisation s'effectue alors par fonctionnalité. L'intérêt est d'être en mesure de se voir attribuer les fonctionnalités les plus rentables. Les négociations permettant d'effectuer la répartition des tâches ne dépendent pas seulement des Etats concernés : elles impliquent également l'action et les attentes de très grands opérateurs internationaux voir de grandes puissances étatiques. Ces questions pèsent de manière déterminante sur le destin économique et financier des Etats concernés. En effet, l'activité logistique représente, en raison de son impact tant sur les secteurs primaire et tertiaire de 37 % et 64 % du PIB des pays disposant de ports sur la façade maritime, en particulier, pour l'Afrique, sur la façade Atlantique.


Chaque pays peut également influer sur ce système collectif dans son intérêt : être un immense entrepôt à ciel ouvert pour son voisin mais également pouvoir évacuer par des moyens collectifs d'autres produits de rente : notamment, coton, bois et potasses qui fournissent dans certains cas jusqu'à 55 % des recettes d’exportation. Les pays pris dans cette synergie pourraient se donner pour objectif de bien la mettre à profit pour devenir des dragons ou pays à économie émergente, dans les années à venir.


Ces pays vivent la mondialisation et doivent se mettre au niveau des standards internationaux : exigences et normes de qualité ; lutte contre les vols, la corruption et les détournement de marchandises ou de fonds ; rapidité de traitement des opérations ; assistance efficace au bénéfice des opérateurs ; bonne formation et utilisation de la ressource humaine. Pour être compétitif dans ce cadre mondial et lutter contre les maux ci-dessus énoncés, il convient de travailler également à éradiquer la pauvreté ou au moins l'extrême pauvreté sur son territoire.


Des plates-formes d'entrée et de sortie à soutenir par une économie dynamique en hinterland
Les plates-formes notamment portuaires, aéroportuaires, routières, et ferroviaires constituant des hubs sont une chance de dynamisme et de développement économiques supplémentaire pour un pays ; à condition que ledit pays dispose d'une économie intérieure suffisamment puissante pour donner le change à sa plate-forme principalement tournée sur l'extérieur. A défaut, tout le bénéfice reviendrait à un pays voisin plus dynamique.
Les ingrédients du dynamisme économique intérieur sont notamment : une équipe gouvernementale efficace, sensibilisée à la question et motivée pour conduire des politiques accompagnant des objectifs de production de richesses déterminés en concertation avec la population et les opérateurs économiques nationaux. Les concitoyens doivent donc être associés à des procédures économiques visant à dynamiser le port ou l'aéroport cible. Des démarches diplomatiques et commerciales doivent être également entreprises en permanence ou régulièrement, pour prendre les meilleures positions sur les lignes de flux en gestation. Les bailleurs de fonds doivent également être convaincus de la nécessité d'investir dans l'entretien, le renouvellement et l'extension des installations logistiques.
Il est indispensable d'anticiper le traitement des crises potentielles de manière à éviter les grèves incapacitantes pouvant conduire à des pertes temporaires ou définitives de trafics donc de ressources. Une bonne publicité et communication est indispensable pour vendre les services de la plate-forme. Un niveau suffisant de démocratie professionnelle et participative associant les conseils de chargeurs, commissionnaires et opérateurs logistiques permet des délégations judicieuses de services publics.

La spécialisation de l'économie doit être pondérée par sa diversification.

La diversification de l'économie nationale est une des exigences de la bonne gouvernance.

Gouverner étant prévoir, les gouvernants devant ainsi envisager l'éventualité de crise, de pertes de trafics et de baisse d'activité frappant la plate-forme unique ou principale de prise en charge des importations et des exportations du pays. Il doivent concevoir une économie tournée vers l'intérieur du pays (traitée par les Services des Impôts) qui soit aussi dynamique que celle tournée vers l'extérieur (contrôlée par les services des Douanes).
Les axes de renforcement de l'économie intérieure sont notamment :
- l'assainissement des appareils administratifs de régulation et de contrôle ;
- la disponibilité des capitaux dédiés aux investissements tout comme des fonds de roulement nécessaire à l'exploitation ; la maîtrise de l'endettement ;
- le réinvestissement des retombées financières de l'économie d'exportation dans l'économie intérieure ;
- une prise en charge satisfaisante de la santé de la population afin de préserver la force de travail et de production intérieure ;
- l'amélioration des conditions de vie de la population est une source inestimable de création d'activités et de richesses ;
- la nécessité de rendre le marché intérieur hermétique aux crises notamment financières internationales, de manière à maintenir des encours monétaires suffisants pour le fonctionnement et le dynamisme de l'économie intérieure.
L'assainissement des appareils administratifs de régulation et de contrôle.
La nation et notamment l'Etat doit se doter d'institutions qui luttent contre les détournements de fonds publics, la corruption et d'autres malversations qui sapent la loyauté, la qualité et le dynamisme de l'économie intérieure. De nombreux acteurs de celle-ci sont de simples citoyens ne disposant pas des moyens nécessaires pour se défendre. Les hauts fonctionnaires doivent par conséquent être les plus irréprochables et constituer la charnière d'une administration saine sans laquelle aucun système économique n'est viable.
Disponibilité des capitaux à investir, des fonds d'exploitation et maîtrise de l'endettement.
Il incombe aux pouvoirs publics de surveiller les dépenses publiques de manière à ne pas générer des déficits et un endettement qu'ils feraient résorber par les opérateurs privés, lesquels viendraient ainsi à manquer de fonds propres suffisants pour financer leurs investissements et faire tourner leurs cycles d'exploitation.
Néanmoins, connaissant l'endettement endémique des pays d'Afrique, y compris ceux qui disposent de mannes financières résultant d'exportation de matières premières à fort rendement, comme les hydrocarbures, il convient d'attendre des pouvoirs publics qu'ils entreprennent les démarches indispensables pour maîtriser la dette nationale, au besoin au moyen de plans de rachat.
Le rachat de la dette est relativement admis par les clubs majeurs de bailleurs de fonds dont le Club de Paris, très actif sur l'Afrique. Un Etat peut notamment consacré 1% ou plus de son budget annuel au rachat de sa dette toxique. Il peut s'appuyer sur les agences de notation pour conduire ses procédures de rachat. Ces mêmes agences l'accompagnent ensuite dans la constitution de ses dossiers d'emprunts vertueux. Les emprunts les plus judicieux sont ceux de type obligataire, moins tributaires des crises économiques, rassurant les prêteurs tout en ne faussant pas les prévisions de remboursement établies par l'Etat emprunteur. Les meilleurs emprunts sont à effectuer sur le marché et auprès de la communauté d'intégration économique à laquelle appartient l'Etat en question, de manière à mettre en oeuvre les conditions de taux privilégiés dont il bénéficie statutairement.
Une économie intérieure est seine lorsque l'endettement est ramené à 5,5% du PIB. Elle est malsaine lorsqu'il dépasse 30,2% du PIB. Pour garantir la capacité de remboursement de l'Etat, celui-ci doit rendre les fonds, empruntés, productifs, en les prêtant aux établissements de crédit agissant sur le territoire national qui, à leur tour, les prêteront aux entreprises pour soutenir l'investissement, l'activité économique et assurer in fine des recettes fiscales suffisantes à la puissance publique.
Réinvestissement des recettes de rentes d'exportation dans l'économie intérieure.
De nombreux pays d'Afrique disposent de matières premières extrêmement demandées et exportées sur le marché international, ce qui leur fournit des recettes et des fonds frais colossaux. Il est indispensables que ceux-ci soient réinvestis dans la construction du développement actuel et futur du pays, en commençant par une injection continue de fonds sur les projets et les domaines sains de l'économie intérieure. Ces injections sont augmentées lorsque les cours de matières premières augmentent, et minorées, lorsqu'ils baissent. IL n'est pas normal d'observer des augmentations des budgets nationaux de plus de 42 % d'une année à l'autre, affectées de surcroît aux frais de fonctionnement des pouvoirs publics, alors que des infrastructures nouvelles ne sont pas réalisées, la pauvreté toujours aussi endémique et le secteur privé national et autochtone toujours exsangue.
Une économie intérieure saine nécessite une réelle disponibilité des prestations de santé.
Il est indispensable d'entendre les demandes des populations modestes visant à disposer d'une assurance maladie pour tous et, si possible, gratuite, en totalité, sinon partiellement. Cette mesure doit faire l'objet de dispositifs législatifs et administratifs efficaces et respectés. Il n'est pas utiles de laisser sa population s'empoisonner dans des endémies : paludismes, sida, choléra et autres maux récurrents, alors que les moyens financiers de prévention et de prophylaxie pour y faire face existent : il convient par conséquent de former le personnel médical adéquat et de reconstituer et entretenir l'appareil de santé public, indispensable à la première des nécessités : la santé.
L'amélioration des conditions de vie de la population, un moteur économique.
Les programmes de construction de logements dédiés aux ménages permettent à des entreprises locales, comme leaders ou sous-traitants, de disposer d'une activité soutenue, d'embaucher et de participer à la réduction du chaumage, tout en améliorant le niveau général collectif de bien être . Des ménages, même modestes, pourraient ainsi devenir progressivement propriétaires de leur logement.
Rendre le marché intérieur hermétique aux crises financières internationales.
Il appartient à l'Etat de constituer un fonds permanent de garantie de l'économie nationale contre les crises financières internationales. Ce fonds, alimenté par la manne des exportations de rente, est partiellement injecté dans l'économie nationale, par 2 banques contrôlées par l'Etat, lorsque les banques du secteur privée y compris les établissements de crédit multinationaux, sous l'effet de la crise, refusent de se prêter des liquidités entre elles et, surtout, de prêter aux entrepreneurs et aux ménages conduisant à l'atonie de l'économie nationale.
Pour conclure : la diversification de l'économie, une alternative l'après-rente-d'exportation.
Il est indispensable de se prépare à l'après pétrole, uranium, diamant ou autre produit de rente destiné à l'exportation et principalement extrait par des compagnies multinationales étrangères . En effet, en économie, les marchandises et les services porteurs changent, dans le temps, leur demande n'étant pas éternelle. Travailler sur cette logique d'après pétrole ou uranium ou diamant est une démarche utile qui peut comprendre une série de dispositifs tournés vers des secteurs clés. Certains de ceux-ci sont, par exemple, selon les pays et leurs spécificités : l’agro-alimentaire, la protection de l'environnement et l'écotourisme, l'informatique et les télécommunications, les transports internationaux, les complexes internationaux universitaires pour la recherche et la formation.

Brice WETE-MATOUBA,
Président de la JCI-DDEC.
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VIII-/ UNE ANNEE,
UNE RENAISSANCE :


NOUS SOMMES BIEN 
EN L'AN
2011 :

A-/ PROJET-PROGRAMME ANNUEL,

l'essentiel :

JANVIER :
bilan de l'année écoulée : 2010.
FEVRIER :
établissement du Projet-programme JCI-DDEC 2011.
MARS :
mois des actions économiques pour l'Afrique, hors CONGO.
AVRIL : 
vers la reconnaissance d'utilité publique de la JCI-DDEC.
MAI :
travail sur la semaine et Journée Monsiale de l'Afrique (JMA).
JUIN :
travail /Apiculture : CONGO-BELGIQUE-FRANCE Nord/Loire.
JUILLET :
exécution/projet FRANCE/Sud Loire-SENEGAL-CONGO.
AOUT :
séjours au CONGO : projet intergénérations et développement durable. 
SEPTEMBRE : 
bilans - coordination FRANCE-CONGO-MONDE. 
OCTOBRE :
membres et groupes de travail : articulation des projets individuels/collectifs
NOVEMBRE :
développement des Homologations, partenariats et réseaux.
DECEMBRE :
JCI-DDEC Jeunesse et arbre de Noël des enfants.


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B-/ LA BONNE RESOLUTION DE L'ANNEE :



DIASPORA
ET POTENTIEL ECONOMIQUE
DE L'AFRIQUE

Proposition

de

la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE

DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville

(JCI-DDEC)


Quel est le poids réel de la Diaspora Africaine dans l'économie du Vieux Continent, dans quels secteurs intervient-elle aujourd'hui et qu'en est-il pour demain ?


Le Conseil de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC), réfléchissant et agissant pour une Afrique économiquement développée et disposant d'une place digne parmi l'ensemble des continents de la planète, vous donne à partager, aujourd'hui, le résultat de sa réflexion sur la question de l'importance de la Diaspora Africaine pour l'économie du Vieux Continent, de sa participation déléguée au développement des pays dont ses membres sont originaires, de sa part dans la production d'idées actuelles faisant le dynamisme de ces territoires ainsi que des actions qu'elle pourraient entreprendre dans les prochaines années.
Il n'y pas de doute possible, la JCI-DDEC ayant parfaitement analysé la question et, surprise quant aux résultat, la Diaspora Africaine est le premier contributeur extérieur net pour la formation de l'aide financière au développement économique de l'Afrique, loin devant l'Union Européenne, les Etats-Unis, le Japon et la Chine réunis. Mais ce facteur ne bénéficie d'aucune publicité sérieuse et est quasiment ignoré des observateurs et des chroniqueurs s'intéressant à pourtant à l'économie Africaine.
Certains pays d'Afrique tirent leurs premières ressources extérieures de leur Diaspora.
Il est utile ici de citer le cas du Mali, du Sénégal, de la Guinée Konacry et, dans à peine une moindre mesure, le cas de l'ensemble des pays d'Afrique y compris anglophone dont l'Afrique du Sud. La Diaspora Africaine est modeste mais puissante, en raison du grand sens de la famille qui la caractérise et la conduit, pour des pays comme le MALI, avec plus de 4 millions d'âmes vivant à l'étranger, à rapatrier, par an, plus de 300 milliards de FCFA (456 millions d'Euros). Les sommes rapatriées au Sénégal son à peine moins fortes.

Des fonds supérieurs à l'aide publique au développement et placés sur des projets remarquables.
Les Africains de la Diaspora, plus grands contributeurs et investisseurs économiques de l'extérieur pour l'Afrique, mieux que l'Europe, la Chine et les Etats Unis, apportent, en moyenne, 11 % du PIB de leurs économies nationales respectives. Ils font la fortune des sociétés de transfert international de fonds dont : Western Union et Money Gram.

Le même phénomène s'exerce très puissamment en ce qui concerne l'Afrique du nord : Egypte, Algérie, Tunisie, Maroc et Mauritanie, notamment. Ces pays disposent, à l'étranger, de banques dont le principal chiffre d'affaires est constitué par les transferts et virements opérés vers l'Afrique.

Ces fonds représentent plus de 85 % de l’aide publique au développement reçue par l'Afrique. Le constat est le même pour des pays comme le Nigéria et surtout la République du Congo-Kinshasa. Et si ces fonds étaient naguère affectés à la satisfaction des besoins quotidiens des familles, notamment des besoins de première nécessité, ils sont aujourd’hui de plus en plus utilisés pour la réalisation de projets d'investissement, y compris agricoles..

En dépit de la crise économique qui marque l'occident, première zone d'émigration puis d'établissement des membres de la Diaspora Africaine, il n'apparaît pas de signes de crainte d'une baisse de cette tendance devenue une véritable coutume de vie .

L'inconvénient de cette manne est l'habitude prise par des familles et des Etats entiers de compter sur cet apport qui est devenu, pour eux, un dû intégré dans les budgets tant ménagers que nationaux. Certains pays comme le Mali et le Sénégal verraient leur croissance économique chuter purement et simplement en dessous des 4, 1 % réalisés en 2009 si cette manne leur était retirée.

Même les organisations régionales économiques et monétaires vivent de cette manne. En effet, dans toute l'Afrique de l'Ouest, dont au Togo, Bénin, Ghanan, Côte d'Ivoire, Nigéria, et en Afrique Centrale dont au Cameroun, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa et en Angola, des millions de véhicules automobiles, notamment d'occasion, importés, utilisés en particulier comme taxis ou minibus, paient de nombreuses taxes ventilées, pour partie en faveur des Etats, et pour une autre, partie, en faveur de l'organisation économique régionale intégrée. Ainsi, l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale touchent -elles des sommes significatives perçues pour leur compte : par les Douanes, les préfectures et les services municipaux.

Dans beaucoup de ces pays, notamment en milieu rural, l'accès à l'école, aux soins et à l'eau potable n'est possible que grâce aux fonds mis en oeuvre par la Diaspora. Cela a permis, par exemple, au Mali et au Sénégal d'atteindre, dès 2007, le seuil de 75 % de taux d'accès de la population rurale à l'eau potable.

Après les besoins ménagers, la réalisation des installations collectives, la restauration de l'agriculture

De plus en plus de fonds provenant de la Diaspora Africaine sont affectés à des projets agricoles bien conduits, du reste, par des personnels assurant l'encadrement des paysans. L'agriculture demeure dans beaucoup de pays la locomotive de l'économie accessible aux autochtones et utile à leur vie quotidienne. Ces pays doivent produire chacun plus de 20 millions de tonnes de céréales par an pour atteindre l'autosuffisance alimentaire, alors qu'ils n'en produisent, chacun, pour l'instant, en moyenne que 3 millions.

L'agriculture est, par ailleurs, un facteur de cohésion et de développement social : autour d'elle se construisent et se perpétuent l'attachement à la terre, aux ancêtres, à la nation ou à la patrie, les rites initiatiques, les liens familiaux et sociaux. Elle réduit l'exode rurale et l'entassement des jeunes en ville dans des milieux voués au chômage. Elle réduit en même temps le phénomène d'émigration mortelle vers l'Europe, par la mers, dans des embarcations de fortune.

La Diaspora participe également à des projets d'infrastructures routières

Les Eats élaborent des projets de développement des infrastructures dont routières et n'hésitent pas de confier la réalisation de traçons à des communautés rurales fiancées par leur Diaspora. Le contrôle et la régulation des Etats sur ces actions privées d'intérêt général sont exercés par les préfets.

Néanmoins, les plus grands réalisateurs, actuellement, d'infrastructures collectives dont routières, en Afrique, sont les entreprises chinoises. Ces travaux intègrent des ponts de plus en plus visibles dans nombres de villes africaines.

La Diaspora prend également du poids politique dans nombre de ces pays. En effet, une partie des membres des gouvernements étant issue de la Diaspora. Ces gouvernants se caractérisent par leur pragmatisme et leur souci du développement économique et social et deviennent les meilleurs porte-parole de la société civile pour l'amélioration des pratiques politiques et de gouvernement.

La Diaspora donne également de talentueux entrepreneurs aux pays africains .
De plus en plus d'Africains repartent en Afrique, seuls ou accompagnés de citoyens originaires d'autres continents, notamment des Européens, pour y créer et gérer des entreprises privées. Certaines des personnes qui opèrent de la sorte sont des Africains nés en Europe ou en Amérique et qui en sont à leur découverte de l'Afrique. De nombreux jeunes trouvent un emplois en Afrique et y restent définitivement. Les sociétés africaines sont ainsi en métamorphose voyant les affaires économiques devenir de plus en plus l'apanage des citoyens ordinaires, là où elles étaient encore réservées aux représentants politiques ou administratifs. L'accord autrefois le plus souvent inaccessible de l'Etat n'est plus indispensable pour entreprendre, la liberté d'entreprise devient de plus en plus une réalité. Des personnes de la Diaspora africaine d'Europe et d'Amérique sont notamment devenues des directeurs généraux de banques, des PDG de holdings, des chefs d'entreprises employant des centaines de salariés. Ce sont encore des personnes de la Diaspora qui ont créé certaines des entreprises de la presse écrite, des chaînes de télévision et de radio les plus performantes dans leurs pays respectifs. Nous retrouvons également la Diaspora dans les entreprises de transport, l'hôtellerie, le tourisme, les cliniques et quelques fois dans les établissements scolaires primaires, secondaires et même d'études supérieures, privés.
C'est dans la filière touristique que la Diaspora pourra jouer sa meilleure carte dans le futur.
Cette vision est judicieuse notamment dans les pays n'exportant pas de matières premières à forte valeur ajoutée, tels que les hydrocarbures. Ces pays devraient développer l'imagination et mettre à profit la connaissance des continents voisins par la Diaspora, pour analyser les besoins et les modes de gestion de l'offre touristique Cette orientation a été prise depuis longtemps par le Sénégal et le Mali dont les filières touristiques sont parmi les plus étoffées d'Afrique de l'ouest. La filière touristique, hôtellerie comprise, devient dans nombre de pays d'Afrique, le troisième secteur économique économique, après des domaines plus anciens comme l'or, le coton, le poisson, l'arachide et tant d'autres. Ces deux pays prévoient de dépenser chacun, courant 2011, plus de 100 milliards de FCFA pour la réalisation de nouvelles structures hôtelières.

Brice WETE-MATOUBA,
Président de la JCI-DDEC.

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IX-/ UNE PROVISION, UN AVENIR : LES ARTICLES SUPPLEMENTAIRES DE LA JCI-DDEC :













 































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RESERVE D'ARTICLES JCI-DDEC

ARTICLE N°1

Proposition

de

la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE

DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville

(JCI-DDEC)



CARACTERISTIQUES COMMUNES DES ECONOMIES AFRICAINES EN CONSTRUCTION




Quels sont, de nos jours, les points communs aux économies africaines, regardées, pour la plupart, par les experts, comme des systèmes en construction ?



Le Conseil de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC), réfléchissant et agissant pour une Afrique économiquement développée et disposant d'une place digne parmi l'ensemble des continents de la planète, vous donne à partager, aujourd'hui, le résultat de sa réflexion sur la question de l'identification des comportements communs à l'ensemble des économie africaines, en particulier d'Afrique sub-saharienne, hors mis le cas de l'Afrique du Sud ?
Il est incontestable que certains éléments caractérisent de manière commune les économies africaines, en particulier d'Afrique Noire, de sorte qu'un visiteur peut passer d'un Etat à un autre sans trop d'efforts d'adaptation, les problématiques et les réponses apportées étant si proches. La JCI-DDEC, les expose ci-dessous, pour vous, en 9 points, à bien y regarder, complémentaires.
-1)- Des économies africaines très voisines et liées les unes aux autres.
Les économies africaines sont très liées les unes aux autres car appartenant souvent aux mêmes communautés économiques régionales et intégrées. Elles sont très dépendantes tant de leur propre calendrier électoral que ceux de leurs voisins. En effet, une série d'élections, de la présidentielle aux municipales, se succèdent dans ces pays. En particulier, pendant les périodes de préparation des élections, d'abord présidentielles mais ensuite législatives, le pays concerné est sous un rythme économique ralenti.


Les pays voisins subissent, eux également, cette baisse de régime. Peu de décisions sont prises, l'ensemble des énergies et des moyens étant orienté vers la préparation de ces échéances. Les élections politiques sont donc un facteur de ralentissement de l'activité économique, exceptées les actions liées aux compagnes électorales . L'activité économique ne peut repartir qu'après la phase électorale ; il faut, de plus, attendre le nominations gouvernementales et administratives diverses qui vont suivre.


-2)- Des personnels politiques et administratifs stables devant incarner le changement.


Les dirigeants politiques et administratifs africains sont relativement jeunes. Lorsqu'ils atteignent la tranche d'âge de 55 à 60 ans, ils sont considérés comme des doyens, en tous les cas comme des anciens. Ils ont souvent, en effet, une forte ancienneté, commençant pour le plus grand nombre d'entre eux à exercer des responsabilités importantes, y compris gouvernementales, entre l'âge de 30 et de 36 ans .


Il leur est donc difficile d'être perçus par la population comme pouvant incarner le changement en matière d'orientation économique. Ils incarnent cependant une certaine stabilité du paysage politique et administratif. Il arrive donc très souvent qu'apparaissent la nécessité de changer les règles, et les textes pour les adapter à ce besoin d'un personnel politique et administratif peu renouvelé, lorsque ces écrits visaient, à l'origine, à permettre une rotation forte des personnels aux postes politiques ou administratifs.


La communauté économique sait ne pouvoir compter sur une croissance forte et soutenue que dans un cadre stable mais également innovant. Les élites africaines ainsi stabilisées dans leur occupation des postes de commandement doivent donc assumer la fonction de production de l'innovation. Or la recherche et développement est l'un des secteurs les moins développés en Afrique. Cette tendance à l'innovation est plutôt remarquée dans la population, et surtout, dans les couches de celle-ci qui manquent de moyen pour reproduire à grande échelle leurs créations.


Les finances publiques plus accessibles aux élites ne sont donc pas mises suffisamment à la disposition des créateurs susceptibles de contribuer à la production des biens set services comportant une grande part de créativité et notamment d'innovation. Lorsque l'innovation est disponible, il est rare qu'elle soit une solution provenant du territoire national. Elle vient souvent de l'étranger, en particulier, des pays développés.


-3)- Une Afrique touchée par la nécessité de réduire le train de vie de l'Etat.


Comme sur l'ensemble des continents, en commençant par les nations les plus riches ou les plus industrialisées, la réduction du train de vie de l'Etat est devenue la règle en Afrique, crise économique mondiale oblige. Les consommateurs qui ont réduit leurs achats de biens et services génèrent ainsi moins de recettes fiscales pour les pouvoirs publics qui sont obligés de rechercher, par l'emprunt ou le déficit, les fonds de fonctionnement qui leur manquent. Chaque mois, les Etats, notamment d'Afrique sub-saharienne, recherchent un supplément de 5 à 10 milliards de FCFA pour concrétiser leurs lignes dépenses. Si l'on ajoute des frais supplémentaires toujours plus imprévus et importants les uns que les autres, c'est un déficit annuel de recettes de 160 à 370 milliards, sur un budget prévisionnel global de 1.250 à 5.000 milliard de FCFA, en moyenne, qu'il faut résorber. Dans la plupart des cas, la richesse de l'Etat est basée sur les matières premières exportées.


-4)- Un taux de croissance économique pouvant susciter des inquiétudes.


S'agissant de pays aux économies récentes et jeunes, leurs taux de croissance ne sont pas si élevés qu'ils pourraient être. Ils atteignent et dépassent rarement les 10 %. Et, dans la plupart des cas, ils n'atteignent même pas les 5 % ainsi que l'ont rapporté les statistiques de 2009. Le taux de croissance moyens des pays d'Afrique est, en effet, de 4,5 % en 2009. Le secteur qui a connu les plus fortes croissances hormis celui des matières premières leaders, comme le pétrole ou l'uranium, est la téléphonie mobile, les Africains communiquant de plus en plus par ce canal, y compris dans les provinces les moins bien desservies par les routes.


Il arrive que les Etats soient obligés de vendre donc de privatiser de plus en plus d'entreprises pour disposer de revenus supplémentaires, lesquels ne sont pas investis dans production ou la création de nouvelles infrastructures. Les fonds dégagés sont plutôt affectés aux paiement des frais de fonctionnement administratifs dont, en premier lieu, les salaires.


-5)- L'émergence d'une classe moyenne de plus en plus exigeante en biens d'équipement.


Les ventes d'entreprises publiques donnent naissance à un actionnariat privé souvent constitué d'une classe moyenne qui dispose de plus en plus de fonds liquides, s'intéresse à l'énergie renouvelable, notamment aux panneaux et centrales solaires. Cette classe moyenne a conduit à un fort développement du secteur bancaire et des assurances? notamment en raison de l'acquisition de plus en plus fréquentes de véhicules automobiles personnels. Les capitales politiques et surtout économiques deviennent de véritables places financières.


-6)- Des économies insuffisamment desservies en ressources énergiques


La fourniture en électricité courante est le point faible de la plupart des économies africaines : aucune économie viable n'est aujourd'hui possible sans source d'énergie disponible en continue et adaptée. Or les coupures intempestives ou délestages d'électricité sont légion, notamment en Afrique sub-saharienne. Les particuliers sont de plus en plus obligés de se doter de groupes électrogènes, produisant eux-mêmes leur électricité avec du carburant, donc du pétrole. Des villes entières doivent renouveler leurs centrales électriques thermiques équipées de moteurs Diesel arrivant, pour certains, au terme de leur durée de vie.


-7)- Des économies requérant des infrastructures de liaison des villes à la campagne


Il est indispensable que soient réalisés des programmes pluri-annuels pouvant s'évaluer en tranches de 300 milliards de CFCFA, fonds souvent offerts ou investis par des puissances qui s'installent de plus en plus en Afrique dont la Chine et les Etats Unis. Pour relier les villes à la campagne , il convient de mieux redistribuer les terres cultivables aux paysans qui peuvent les exploiter en leur permettant d'accéder au crédit bancaire pour acquérir de nouvelles parcelles. De plus, il est utile de relier les campagnes agricoles aux villes consommatrices de la production, notamment alimentaire, par des routes bitumées et bien entretenues Un autre lien entre le milieu urbain et la milieu rural est l'école et l'éducation qui doivent être les mêmes dans les deux espaces, de manière à donner une même culture et les mêmes codes à l'ensemble de la jeunesse de chaque pays.


-8)- Des économies qui ne s'éloignent que très difficilement de la facilité de la rente minière


Presque tous les pays d'Afrique, exceptés quelques cas dont l'Afrique du Sud, la Tunisie et l'Egypte qui ont développé d'autres secteurs économiques que les mines, notamment le tourisme, l'agriculture et le commerce, fondent leurs espoirs sur le secteur minier. Des centaines de titres de prospection minières sont octroyés à de nombreuses compagnies, y compris les plus importantes multinationales. L'Afrique est le continent qui en délivre le plus au monde : plusieurs centaines par an. En ce domaine, des pays peu regardés comme le Canada, l'Australie, les Etats Unis, naturellement, et de plus en plus, l'Afrique du Sud, sont néanmoins très présents en Afrique. L'exploitation minière représente de 10 % à 90 % du PIB selon les pays, soit un apport de 150 milliards à plus de 4 000 milliards de FCFA ans depuis 2008. Les pays producteurs de pétrole sont les plus riches en fonds disponibles, et ceux producteurs d'or, parmi les moins riches dans la catégorie des économies minières.


-9)- Demeurer pays minier mais sous-développé ou de matière grise et émergent : il faut choisir.


Le choix est vite fait par la plupart de ces pays, en raison d'une paresse certaine des élites et de la population. « Pourquoi se donner tant de mal » disent ceux qui accèdent à la rente minière. Alors que chaque pays veut ressembler à la vielle Afrique du Sud qui misait toute son économie sur le diamant, ce grand pays ce cette Afrique australe compte aujourd'hui et pour demain sur sa matière grise. Il souhaite devenir comme la France, le Royaume Uni, les Etats Unis et la Chine, l'une des plus grandes puissances exploitantes sur l'ensemble du continent africain.


Néanmoins dans leurs discours, les responsables, notamment politiques, soulignent qu'ils se donnent pour objectif, à échéance de 10 à 15 ans, de bâtir des économies mettant l'Homme au centre de toute les préoccupations. Ils disent rechercher la cohésion et la solidarité. Ils souhaitent une économie respectueuse de l'environnement. Ils disent enfin avoir pour objectif essentiel de faire des pays d'Afrique les dragons économiques de demain.




Brice WETE-MATOUBA,
Président de la JCI-DDEC.











ARTICLE N°2

ECONOMIE
ET
PUISSANCE EMERGENTE

Proposition

de

la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE

DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville

(JCI-DDEC)



Quel parcours possible pour un pays d'Afrique pour devenir une puissance économique émergente ?


Le Conseil de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC), réfléchissant et agissant pour une Afrique économiquement développée et disposant d'une place digne parmi l'ensemble des continents de la planète, vous donne à partager, aujourd'hui, le résultat de sa réflexion sur la question que bon nombre de gens se posent, celle de savoir si des pays d'Afrique qui disposent souvent de plus de revenus que n'en avaient eu leurs homologues asiatiques, peuvent, comme eux, devenir des puissances émergentes ; et si oui, par quel parcours ?
La réflexion conduite nous a amené à considérer des jalons servant à établir les alignements et les distances intermédiaires à parcours. Celles-ci sont ainsi à utiliser comme points de repère et marques, pour suivre la voie devant conduire, de manière déterminée, vers cette réalité de puissance ou, du moins, de pays émergent, notamment au plan économique.


Ces repères sont :


- la nécessité pour les pays d'Afrique d'équilibrer leur énergie sociale en opérant un transfert de la politique vers le développement économique ;
- cette répartition des moyens et des efforts peut se concrétiser par un approfondissement de la décentralisation ;
- il est utile de mieux planifier les programmes de dotation en infrastructures collectives ;
- un parcours vers l'émergence économique peut être établi sur le long terme donc sur 20 à 30 ans ,
- l'émergence économique n'est possible qu'avec la paix intérieure ;
- l'émergence économique ne peut se faire sans autosuffisance alimentaire ;
- émergence économique rime avec primauté, supériorité et stabilité des institutions donc du pays par rapport à l'accès et la succession des individus ou groupes d'individus aux pouvoirs politiques.


Le redressement du centre de gravité sociale : de la politique vers l'économie.


Dans la plupart des pays d'Afrique, et plus encore dans les moins riches, les moyens publics les plus importants déployés le sont dans le contexte et lors de l’élection présidentielle. D'autres moyens publics de taille approchante vont être liquidés pendant les élections législatives – députation et sénatoriales -, municipales et territoriales. Une fois ce parcours accompli, le pays est relativement ruiné pour un temps, de sorte que la plupart des élus ne pourront disposer des moyens utiles à la mise en oeuvre de leurs promesses et des politiques institutionnelles contraintes.


La démocratie qui avance peu à peu en Afrique, même imparfaitement, est un facteur vertueux à maintenir et développer. Il convient néanmoins d'en faire un partenaire du développement économique, social et culturel et non pas un liquidateur. Pour ce faire, l'idée majeure est de créer dans chaque pays un plan de production des moyens financiers affectés aux procédures d'accès aux pouvoirs et postes politiques.


Un ministère spécifique produirait de la richesse dont 80 % de celle-ci servirait à financer l'exercice de la politique : le Ministère de l'Organisation du Financement de l'Exercice Politique (MOFEP). En clair, il s'agit, par anticipation, notamment 2 ans avant toute échéance consultative visée et attributaire, d'encadrer la production, la commercialisation et l'imposition des biens et services définis comme devant alimenter le financement attendu.


Afin que ce domaine soit porteur de développement économique et social mais également politique, par le changement de mentalités qu'il va induire, il est indispensable de limiter les biens et services visés aux produits finis innovants et à forte valeur ajoutée. Ces produits sont ceux qui, en effet, sont de nature à conduire à l'émergence d'un pays en tant que puissance économique. Seront donc écartés du processus, les produits, biens et services habituels et tendant à renforcer le sous-développement : les matières premières d'extraction, en particulier. Seront privilégiés, parmi les biens et services retenus, ceux dédiés à l'exportation, permettant ainsi la conquête des marchés internationaux et la confrontation aux exigences de qualité induite par la concurrence mondiale.


Les entreprises oeuvrant dans les secteurs des biens et services concernés et définis par la loi et les règlements, bénéficient alors d'incitations fiscales sous forme de réductions partielles d'impôts. Une Caisse d'Amortissement des Dépenses Electorales Publiques (CADEP), sera ainsi créée, avec , pour fonction, de libérer le reste de la richesse publique dérivant de la production privée, de manière à affecter cet ensemble de moyens à l'investissement économique orienté vers l'avènement des conditions de puissance émergente.


De plus, doit être créé un Ministère – spécifique - de l'Emergence de la Puissance Economique (MEPE). Ce ministère, suivant un plan trentenaire, applicable et révisable par segment triennal, se voit affecter une partie de la richesse nationale publique et privée pour, en relation avec le ministère de l'économie et des finances, l'affecter à la réalisation du programme d'émergence économique.


Une telle politique permet aux Africains d'éviter de passer, tétanisés, 4 années durant (ceci étant la moyenne observée sur le continent), à ne plus rien faire d'autre, sinon ruminer dans l'attente des élections, pendant que leurs semblables coréens, vietnamiens et autres créent des services et des objets. Ces mêmes services et objets que les Africains vont par ailleurs s'empresser d'acheter, sans vouloir savoir ni comprendre comment ils sont fabriqués et les reproduire et, si possible, en tentant de faire mieux.


Le développement économique est une question de mentalité. Il n'est accessible qu'aux créateurs. Ils ne peut l'être pour les simples consommateurs utilisateurs.


L'approfondissement de la décentralisation, source de diversification de l'offre politique.


Il y a malgré tout, et plus encore en Afrique que partout ailleurs dans le monde; des personnes qui ne savent faire rien d'autre que de vivre de la politique.


Bien plus, quasiment tout le monde, en Afrique, veut être un politicien, élu ou pas, et, si possible, dans les institutions nationales : président de la république, ministre, préfet, sénateur, député, sous-préfet, directeur d'administration centrale, ambassadeur, directeur d'entreprise publique à caractère industriel et commercial, officier général des forces publiques ou de police, etc...


Cela est louable de voir des filles, des garçons, des femmes et des hommes désireux de servir l'intérêt général de leur pays. Mais cette noble aspiration peut également s'exercer dans d'autres domaines utiles à la nation et à sa population, dont, le développement économique. Aussi, pour résoudre ce problème de l'excès de personnels voulant se limiter à la vie professionnelle politique, il convient de diversifier l'offre en postes politiques de quatre manières :


- créer plus de postes aux niveaux des circonscriptions territoriales et surtout locales y compris les plus reculées ou enclavées, tout en les rendant attractives par l'intérêt des fonctions et des missions ainsi que par la suffisance et la permanence des dotations en moyens humains, matériels, juridiques et financiers mis à disposition ;


- veiller à ce que les perdants politiques plus souvent qualifiés sous le vocable « opposition » ne soient pas des perdants de la vie ou à vie, en prévoyant, pour de faire, des postes politiques qui leurs soient dédiés et qui soient aussi attractifs que ceux réservés à la mouvance victorieuse ;


- tâcher, en outre, de prévoir un taux de renouvellement et de rotation des personnels politiques suffisant, afin que les mordus de la politiques puissent, chacun, au moins une fois dans leur vie, comme vainqueur ou vaincu, l'exercer au profit de leur patrie et pour le plus grand bien-être de la population, sans oublier leur satisfaction personnelle ;


- prendre, enfin, soin de diversifier les profils présidant au recrutement politique, en veillant à ce que : les deux sexes soient bien et équitablement représentés, femmes et hommes ; les classes d'âges des adultes le soient également - vieux, moins vieux et jeunes- ; les populations urbaines et rurales soient défendues de manière juste ; les minorités comme les majorités ethniques, professionnelles et socio-culturelles puissent disposer également de représentants ; les nationaux autochtones et de la diaspora doivent également pouvoir être équitablement représentés et participer à la vie politique nationale.


L'élaboration des programmes de dotation en infrastructures collectives.


Les infrastructures collectives fondamentales au développement économique ne peuvent être négligées : hôpitaux dont les maternités, écoles dont pour enfants, les universités et écoles d'application, les structures collectives et de vie courante dédiées aux ménages et familles, les industries et systèmes de production alimentaire, les industries de construction des bâtiments et des logements, les industries de l'habillement, les infrastructures culturelles et de loisirs, les systèmes de sécurité et de sûreté, les mécanismes de justice juridique et sociale, les moyens de production et d'entretien des infrastructures de transports et de communications, les réseaux d'information et de télécommunications, les modes de circulation et d'échange des moyens de paiement, les marchés, les points d'entrée et de sortie des personnes tout comme des importations et exportations de biens et services.


La satisfaction de tous ces besoins indispensables à la création de dynamiques et systèmes de développement se heurte à la disponibilité et l'emploi rationnel de moyens notamment financiers non extensibles. D'où la nécessité de programmations, afin d'éviter des gaspillages et des redondances ; programmations qui, à l'inverse, vont permettre de créer des complémentarités, synergies, mutualisations et économies d'échelle, dans le temps et dans l'espace.


L'établissement du parcours de l'émergence de la puissance économique sur 20 à 30 ans.


Sur ce calendrier de 20 et 30 ans, est alors élaboré le projet global de développement économique du pays. Les Européens, le font par exemple, y compris en Afrique, lorsqu'ils deviennent concessionnaires d'installations notamment portuaires et aéroportuaires : leusr plans de fonctionnement et de développement sont établis, au plus court sur 20 ans et, généralement, sur 30 ans. Les crédits, concours financiers et emprunts qu'ils contractent sont également de ces durées. Les Africains pourraient déjà faire autant, eux-mêmes, pour et sur leurs territoires.


Un tel programme pourrait être mis en oeuvre au travers d'un document de stratégie également décliné dans des versions simples accessibles à toute la population. En effet, un projet de puissance n'a de chance de réussir que s'il est identifié, compris de l'ensemble de la population et partagé


Autant les élites africaine ont des projets de pouvoirs à usage personnel, autant elles ont rarement de véritables projets de développement et de puissance économiques pour leur pays : ce qui explique le gaspillage de moyens, lorsque ceux-ci sont disponibles, car ils ne savent pas toujours que faire avec.


L'émergence économique n'est possible qu'avec la paix intérieure.


Le jour où il y aura moins de jalousie et de compétition entre ambitieux servant excessivement leurs intérêts personnels au détriment de l'intérêt général, parce que les moyens de se réaliser auront été diversifiés, le développement économique commencera à se produire.


La paix intérieure sera alors renforcée et servira de base et de socle pour garantir et négocier la paix extérieure. Ce n'est donc pas avec un chômage, un mécontentement constants et un coût de la vie excessif que ce cercle vertueux sera réalisé.


L'émergence économique ne peut se faire sans autosuffisance alimentaire.


Il est nécessaire que le pays s'efforce à devenir son propre grenier, afin que les jeunes s'engagent plus facilement à créer des familles avec des enfants bien éduqués et formés. Pour ce faire, il leur faut la garantie suivant laquelle ils pourront, en tant que parents, nourrir relativement correctement leurs enfants. Or, trop souvent, l'on voit, en Afrique, ce phénomène de parents passant toute leur journée à rechercher de la nourriture, voire de l'eau, pour leurs enfants, et à recommencer le lendemain, donc, à vivre au jour le jour.


Pour se développer au plan économique, il faut un minimum de sérénité dans la satisfaction des besoins fondamentaux et la possession des moyens nourriciers. La taille critique atteinte par une population suffisante et solvable est indispensable au développement économique car il faut pouvoir également compter sur son marché intérieur pour mieux espérer du marché extérieur.


L'émergence économique par la supériorité des institutions sur les pouvoirs individuels.


Le développement économique n'est pas fait par les femmes ni les hommes qui, eux, sont mortels. Il résulte en réalité de la société que ces femmes et ces hommes trouvent à leur naissance et quittent à leur décès. La société est donc plus pérenne que l'individu . Or le développement économique, pour ce réaliser demande de mettre le pouvoir au service des institutions, du pays et de son élévation ; et non pas de le confisquer par et au bénéfice d'individus. Il est tout à fait possible que des individus s'épanouissent dans la conduite des affaires publiques sans devoir tuer celles-ci. Les deux exigences, collective et personnelle, sont tout à fait conciliables : l'Homme au service du développement de la société, et la société, au service de la satisfaction mesurée des besoins matériels et symboliques de l'Homme.


L'émergence de la puissance économique est donc la résultante de l'équilibre des pouvoirs entre les individus et la société, orienté vers le bien-être collectif des générations du moment et à venir, un équilibre tourné vers la production de richesses, leur partage et leur réinvestissement, sur une longue durée s'évaluant en décennies : au mois 2 sinon 3 décennies d'actions logiques, sérieuses et honnêtes.


Brice WETE-MATOUBA,
Président de la JCI-DDEC.













ARTICLE 3




RENAISSANCE

ET

DEVELOPPEMENT

ECONOMIQUES :

LA BONNE POLITIQUE CORRESPONDANTE

Proposition

de



la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE

DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

du CONGO-Brazzaville

(JCI-DDEC)





Comment entreprendre de faire renaître l'économie,

entre-temps meurtrie,

d'un pays,

et lui donner une stabilité

avant de la faire croître :

quelle est la gestion politique compatible avec une telle ambition ?





Le Conseil de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC), réfléchissant et agissant pour une Afrique économiquement développée et disposant d'une place digne parmi l'ensemble des continents de la planète, vous donne à partager, aujourd'hui, le résultat de sa réflexion sur les possibilités, pour un pays, notamment d'Afrique, de : faire renaître son économie qui a pu être mise à mal entre-temps par des crises majeures, notamment par une guerre civile ; lui donner une stabilité indispensable, avant d'envisager un développement soutenu ; à condition, bien évidemment, d'observer le fonctionnement politique adéquat.
Les sociétés humaines présentent souvent une forte capacité à renaître de leurs cendres, notamment lorsqu'elles disposent d'une vision et d'un projet pour l'avenir. Il est également indispensable qu'elles se munissent des structures adéquates tout comme des personnes compétentes pour mener à bien une telle résurrection. Dans ce contexte, il est conforme d'évoquer la notion de miracle économique.


Il arrive même que des pays, notamment voisins, n'ayant pourtant pas connu autant de difficultés – guerres civiles notamment – mais étant restés peu entreprenants, demeurent de modestes économies. Cette faiblesse économique est souvent manifeste, comparée au rebond qui se produit sur le territoire du pays qui fournit l'effort de conception et de mise en oeuvre d'une véritable politique de redressement.


Les quatre composantes de ce type de miracle économique, telles que les a identifiées par la JCI-DDEC, sont les suivantes :


-1- viser un PIB de référence ;
-2- identifier et bien exploiter la ressource motrice pouvant tirer vers l'avant le re-financement de l'ensemble de l'économie ;
-3- renégocier favorablement les termes de sa dette de manière à redonner une nouvelle disponibilité de capitaux et de délais de production aux opérateurs économiques nationaux ;
-4- développer une gestion politique démocratique et participative utilisant au mieux les intelligences et les compétences du pays et redistribuant le plus largement et équitablement possible les retombées de la croissance économique.
Viser et atteindre un PIB de référence.


Les crises, notamment les conflits armés, qui meurtrissent un pays, proviennent le plus souvent d'un marasme économique, comparaison faite avec une période viable et antérieure, de référence. Ce marasme créant des mécontentements internes et externes, conduit à des projets utiles ou simplement opportunistes de changement de pouvoirs et de règlements de comptes politiques. Quelle que soit l'issue d'une telle épreuve collective, il est indispensable de reconstruire le pays, son économie et ses systèmes de solidarités, notamment sociales, afin que se rétablisse du mieux possible l'envie de vivre ensemble.


Il convient donc que les autorités politiques, ensemble avec les autorités économiques, identifient une période de référence au cours de laquelle le produit intérieur brut (PIB) donc la somme des valeurs ajoutées réalisées annuellement par les entreprises agissant dans le pays, quelle que soit leur nationalité, était vertueux car vecteur de croissance économique.


Si le pays tient ou tenait correctement ses statistiques, cette période est identifiable. Elle correspond à une année ou une série d'années au cours de laquelle ou desquelles les principales dimensions et indicateurs caractéristiques de l'activité de l'ensemble du système économique et social national étaient en augmentation.


De plus, une telle période s'accompagne forcément de changements de structures, notamment sociales, dans le sens d'une amélioration nettement perçue par l'ensemble de la population.


Bien plus, un PIB de référence d'un pays leader économique de sa zone se situe autour de 35 % de l'ensemble du PIB de ladite zone.


En effet, plus un pays est dynamique économiquement, plus il s'enrichit : s'il entretient des liens industriels, commerciaux et monétaires avec des voisins moins dynamiques. Cet effet de vases communiquants est un facteur multiplicateur pour le pays le plus dynamique.


Une fois le PIB de référence posé, il convient d'établir la part de productivité imputable aux acteurs strictement nationaux donc le produit national brut (PNB) de référence : la somme des productions annuelles de biens et services marchands créées par le pays, que cette production se déroule sur le sol national ou à l'étranger.


Dès lors, il sera également procédé à la détermination du revenu national brut (RNB) de référence : la part de la production nationale donc du chiffre d'affaires national qui revient aux opérateurs nationaux . Celle si se calcule en enlevant du PNB les revenus primaires à payer au reste du monde et, à l'inverse, en intégrant, à ce même PNB, les revenus primaires reçus dudit reste du monde. Ces revenus primaires sont ceux directement liés à la participation des ménages (donc des familles et des particuliers) aux processus de production.


Ainsi, plus le pays compte de familles, y compris modestes, qui investissent dans l'économie et en tirent des revenus, plus il est riche. La majeure partie des revenus primaires que les ménages seront encouragés à réinvestir, proviennent : de leurs rémunérations, en tant que salariés ; de leurs pensions dont de retraite ; des revenus tirés de leurs placements de toutes sortes dont financiers, cela signifie qu'il faut y inclure également les ressources tirées en tant que bailleurs fonciers ou immobiliers.


La JCI-DDEC sait que les pays d'Afrique disposent d'une forte Diaspora qui effectue de nombreuses opérations de transfert de fonds en faveur, le plus souvent, de parents vivant sur le Vieux Continent. Ces transferts viennent alors augmenter le RNB.


Le travail des autorités nationales consiste, ainsi, à remettre en fonctionnement, à améliorer et adapter, aux exigences du moment, les modèles et mécanismes économiques et sociaux qui avaient permis l'accession à ces PIB, PNB et RNB de référence. Le but est de retrouver le chemin de la prospérité et du bien-être collectifs puis de s'y lancer.


Identifier et bien exploiter la ressource motrice pour le financement de l'économie.


Chaque pays du monde est riche de 2 à 3 ressources surpuissantes, effectivement ou simplement potentiellement. Si ces richesses ne sont pas concrétisées, cela tient plus à un manque d'initiative, d'organisation, de projection, d'action, de moyens ou de volonté. Comme dans un train qui dispose d'une locomotive tirant le reste des wagons, dans une économie, il y a 1, 2 ou 3 secteurs essentiels qui propulsent les autres, en effectuant un transfert de moyens ou d'activités.


Le secteur moteur peut changer au terme d'une période donc d'un cycle de plusieurs années. Et s'il est très performant et persistant, ce changement ne s'opère qu'au bout de plusieurs décennies donc d'un cycle long.


Le ou les secteurs moteurs sont ceux dans lequel ou lesquels le pays est, dans sa zone géographique ou dans le monde, leader ou détenteur d'un avenir certain, en raison de parts de marché, à la vente et notamment à l'exportation, significatives.
Les produits dit de port, c'est-à-dire, très demandés, pouvant supporter de nombreux et forts fiscalités, intermédiaires, sous-traitants, transformations, applications et dérivés, comme les hydrocarbures ou pétroles, font partie de ces secteurs porteurs. Par exemple, en matière de produits pétroliers, un pays devient détenteur d'un rang à partir d'une production de 70 000 barils/jour et peut utiliser de manière non contreproductive ses huiles minérales comme port donc vecteur pour asseoir une fiscalité forte et une activité subsidiaire diversifiée.
Une quantité pétrole de valeur nominale égale à 2.000 FCFA peut produire une richesse dérivée et fiscale de plus de 8.000 FCFA. En réalité, lorsqu'un consommateur a acheté du carburant ou des hydrocarbures à 10.000 FCFA, il a payé son produit 5 fois plus cher que le prix de production. Il est cependant prêt à le refaire, son besoin du produit et sa dépendance à l'égard de celui-ci étant très importants.
Néanmoins, il est plus judicieux de varier les locomotives de l'économie en développant 8 types de ressources ou produits moteurs :
- une ressource du sous-sol (une richesse minière) ;
- une ressource du sol (une richesse agricole) ;
- une ressource industrielle constituée par un produit fini phare (une richesse industrielle) ;
- une ressource commerciale constituée par une position logistique donc une plate-forme d'intermédiation (une richesse commerciale) ;
- une ressource intellectuelle constituée par des procédés de fabrication et des brevets et licences (une richesse scientifique) ;
- une ressource en force de proposition de modèles de valeurs et de vie, constituée par une forte production artistique et littéraire (une richesse culturelle) ;
- une ressource en capacité d'indépendance et de souveraineté politiques, constituée par une force de persuasion et de dissuasion au service des valeurs et des institutions nationales et internationales défendues (une richesse politique) ;
- une ressource en convertibilité de toutes les ressources précédentes, de manière à opérer des complémentarités entre celles-ci et à acquérir les richesses utiles non disponibles (une richesse financière).
La plupart des pays d'Afrique ne développent que quelques unes de ces ressources, notamment les premières dans la typologie décrite ci-dessus. Diversifier les locomotives, en économique comme en matière de trains, permet de les conserver plus longtemps et de réduire tant l'usure, les pannes que les dépendances. Cela permet également de traverser plus facilement les crises et de relancer le système économique après une période chaotique.

Renégocier favorablement les termes de sa dette et de la disponibilité des capitaux.

Il convient également de mettre en place tant des mécanismes qu'une activité soutenus pour faire revenir les prêteurs. Pour ce faire, il est utile d'oeuvrer pour un taux de croissance pouvant permettre le remboursement des dettes accumulées du temps du chaos. Un pays en voie de développement, notamment Etat d'Afrique, peut renégocier avec une relative facilité les termes de sa dette, à partir d'un taux de croissance annuel de 3 %.
Certains pays peuvent demander et obtenir, au cours de ces négociations, un glissement dans la nomenclature, en quittant, par exemple, la catégorie des Etats à revenu intermédiaire pour passer dans celle des Pays pauvres très endettés (PPTE). Ce statut permet une minoration de l'encours de sa dette de 70 %. Ce quantum représente, dans la plupart des cas, la totalité de la dette bilatérale. Les 30% restant correspondent à la dette multilatérale. Il s'ensuit qu'il convient d'entreprendre la même démarche afin d'obtenir également l'effacement de la dette contractée auprès des institutions multilatérales.
Le gouvernement du pays peut et devrait alors mettre dans ses priorités de conduire les négociations utiles afin de voir s'appliquer toutes les facilités pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, accessibles à son économie. En moyenne, en 2010, chaque pays d'Afrique peut effectuer une économie donc une disponibilité de fonds à réinvestir allant de 150 à 300 milliards de FCFA, ce qui est un capital suffisant pour conduire une relance significative de l'activité et de la croissance. La durée moyenne de redressement d'un pays d'Afrique sortant d'un contexte de crise profonde est ainsi de 5 ans.
Développer une gestion politique démocratique et participative.
Pendant la période de redressement, et au delà, le pays doit utiliser au maximum et au mieux l'ensemble des forces économiques favorables et disponibles, tant sur son territoire qu'en dehors de celui-ci. Néanmoins, afin que les talents et la créativité s'expriment du mieux possible, il faut, certes déployer un encadrement mais, surtout, recueillir, avec démocratie, les idées et les réalisations novatrices.
De plus, il convient de diversifier les partenaires internationaux tant en ce qui concerne les entreprises multinationales que les Etats.
En somme, l'Afrique a connu des décennies de relations sans alternatives : une monoculture, un mono-produit d'exportation, un mono-partenaire parmi les pays développés, le monopartisme. L'unilatéralisme et l'absence de diversification et de partage ont longtemps été pratiqués, tant dans les relations intérieures que dans les liens extérieurs. Il est indispensable de travailler sur la séparation des pouvoirs, le renforcement des autorités administratives indépendantes et des organismes de gestion de secteurs professionnels.
L'Afrique, en plus de son passé avec ses deux plus importantes puissances coloniales que sont le Royaume Uni et la France et après avoir connu une période de présence soviétique dans certaines de ses zones, voit s'installer de plus en plus d'entreprises basées en Chine et aux Etats-Unis. Il convient de faire une place à ces deux nouveaux pays et de traiter avec ceux-ci, comme avec les précédents et les futurs partenaires, en des termes établissant des rapports gagnant-gagnant. Le Brésil, l'Inde, avant eux, le Japons, et, dans leur sillage, d'autres puissances économiques, frappent également aux portes du marché africain. Il convient de commercer avec tout le monde en instaurant des rapports non léonins et en respectant la préservation de la dignité des personnes et l'environnement.
Si l'Afrique ne sombre pas dans la mauvaise gestion souvent accompagnée d'autosatisfaction, et si les Etats tiennent rigoureusement la chaîne de la dépense publique, les reprises et la croissance économiques seront au rendez-vous. Les terres africaines sont, pour nombre d'entre elles, des espaces où beaucoup sinon tout reste à faire, en termes d'infrastructures d'aménagement et de développement.
L'habitude de l'urne comme mode de désignation des dirigeants notamment politiques est bonne et tendra à apaiser les tensions. Il n'est pas dit que pour réussir sa vie personnelle et/ou professionnelle il faille absolument être une personnalité politique. Dans ce domaine, l'Afrique doit également faire preuve d'imagination pour sortir de cette tendance à la mono-voie de la réussite sociale.
Brice WETE-MATOUBA,
Président de la JCI-DDEC.

















ARTICLE 4

CROISSANCE ECONOMIQUE

et

EXPORTATION

de

MATIERES PREMIERES :

Proposition

de

la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE

DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

du CONGO-Brazzaville

(JCI-DDEC)





Comment protéger la croissance économique

de la dépendance à l'égard d'une quasi mono-production d'exportation ?





Le Conseil de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC), réfléchissant et agissant pour une Afrique économiquement développée et disposant d'une place digne parmi l'ensemble des continents de la planète, vous donne à partager, aujourd'hui, le résultat de sa réflexion sur les possibilités, pour un pays, notamment d'Afrique, de mettre sa croissance économique à l'abri de la baisse des recettes du produit phare et quasi-unique exporté et constitutif de sa principale source de revenus.
Il n'existe pas à proprement parler de pays intrinsèquement pauvre dans le monde : ni Haïti ni le Niger, même si ces deux territoires sont officiellement classés parmi les tout-premiers pays pauvres de la planète.
En effet, Haïti, que l'on dit être le pays le plus pauvre du monde n'a surtout pas su, et la faute en incombe, dans une large mesure, également aux principaux Etats partenaires de ce pays, tirer le meilleur parti de sa position, longtemps occupée, de premier producteur de canne et de à sucre, dans le monde. Il n'a pas su réinvestir les revenus de cette activité vers d'autres secteurs, à la fois nouveaux et innovants, de son économie. Si cette méthodologie ou non méthodologie de gestion est maintenue, Haïti sortira, à nouveau, au terme d'un certain temps, pauvre : pour cause de mauvaise exploitation de ses richesses notamment naturelles.

Haïti dispose des plus importants gisements sous-marins connus de nodules polymétalliques : concrétions géologiques et minérales de forme plus ou moins sphérique, regroupant dans une même poche des métaux différents dont certains sont très rares et précieux. Les prospections et explorations sous-marines conduites par les plus importantes compagnies pétrolières ont d'ailleurs montré que Haïti détient dans ses eaux les cibles les mieux définies de ces nodules polymétalliques.
Le Niger, non plus, n'es pas irrémédiablement pauvre. Officiellement deuxième pays dit le plus pauvre du monde, alors qu'il est, avec plus de 3500 tonnes produites par an, le 3ème exportateur d'uranium, de la planète. Le Niger tient en réalité tête au Canada, à l'Australie, aux Etats-Unis et à la Russie. Il est donc clair que la pauvreté est avant tout un problème de gestion, de ré-investissement et de diversification de l'économie.
En tous les cas, un pays ne doit pas demeurer dépendant d'une mono ou quasi-mono production notamment exportée. Il est utile qu'il s'évertue à mettre sa croissance économique à l'abri des crises possibles de son produit majeur, en conférant également un rôle de moteur de richesse à d'autres secteurs d'activité. Pour ce faire, trois pistes de développement d'activités compensatoires peuvent être suivies :
- renforcer le rendement fiscal en dehors du mono-produit en améliorant l'exactitude des déclarations et des impositions ;
- consolider le secteur financier local dont l'assurance et la banque comme ressource de substitution ;
- investir dans des activités locales de réalisation de grandes infrastructures génératrices de croissance, notamment : chantiers routiers, ponts, hôpitaux, nouveaux aéroports et chemins de fer.
L'amélioration des déclarations et perceptions fiscales, une source supplétive de croissance.
Dans une sous-région économique comprenant plusieurs Etats ou pays, force est de constater, en premier lieu, que, dans la plus part des cas, le mono-produit à très forts revenus, exporté par l'un, l'est également par d'autres. Ce phénomène est dû au fait que la production considérée résulte de ressources naturelles qui, obéissant à d'autres lois que celles des frontières administratives, se retrouvent sur le sol ou le sous-sol de plusieurs territoires. Il en est ainsi par exemple des gisements ayant la configuration de filons ou de nappes.
En restant sur l'exemple de l'Afrique, la République Démocratique du Congo-Kinshasa, est détentrice de ressources importantes en diamants ; certains de ses voisins présentent de manière proche cette même caractéristique : la Zambie et l'Angola, notamment. De même, dans l'espace du golfe de Benguela-Congo-Guinée, de nombreux pays détiennent et produisent, via des sociétés étrangères, des ressources en pétrole et en gaz : Angola, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale, Cameroun, Nigéria, avec une extension de plus en plus manifeste vers le Bénin et la Côte d'Ivoire.
Les hydrocarbures étant très recherchées, non tant par ce qu'elles sont rares comme le diamant, mais car très utilisées comme principale source d'énergie dans le monde, bénéficient d'une très forte demande donc d'un prix unitaire (le baril de pétrole ou l'hectolitre de gaz) élevé. Cela, en dépit d'une offre suffisamment répartie : Afrique ; Moyen Orient ; Golfe Persique ; reste de l'Asie ; Russie, étant à cheval sur l'Asie et l'Europe ; anciennes républiques soviétiques ; Amérique du Nord, Centrale et du Sud ; une partie de l'Europe, en particulier, la Norvège.
De nombreux pays d'Afrique demeurent sous-développés en dépit de l'emploi, pour certains depuis plusieurs décennies, d'une manne donc de recettes pétrolières extrêmement conséquentes. Cet emploi s'effectue non pas dans le réinvestissement dans des secteurs alternatifs ou de remplacement, pour le futur, mais dans le fonctionnement courant, notamment des pouvoirs publics, et dans la consommation des ménages ayant accès à cette rente. Les ressources résultant de la mono-production ou du produit majeur d'exportation ne sont pas utilisées pour générer et produire d'autres richesses. C'est dire que si les gisements-sources sont des biens fossiles non renouvelables, les fonds qui ont résultent sont également gérés de manière à être tout aussi non renouvelables.
Les plus forts taux de croissance économique, en Afrique, sont en effet relevés dans des pays cumulant 2 critères : une faible population avec un faible taux d'occupation et d'aménagement du territoire, d'une part ; une forte production de pétrole, d'autre part. 4 pays présentent notamment cette caractéristique : Angola, Congo-Brazzaville, Gabon et, surtout, Guinée Equatoriale. Leur taux de croissance moyen est ainsi de l’ordre de 9,6 % en 2009 (7,6 % en 2008).
Toutefois, malgré un taux de croissance fort rapporté à l'activité pétrolière, le niveau global de production de richesses supplémentaires peut être plus faible car notoirement rabaissé par les autres secteurs de l'économie qui sont atones. C'est ainsi, par exemple, que le taux de croissance général de la Guinée Equatoriale est de 7 % donc plus faible que la moyenne régionale, alors que son taux de croissance spécifique au secteur pétrolier est le plus important de la zone. La Guinée Equatoriale est en effet la véritable première puissance financière de la zone, avec un PIB, essentiellement produit par le pétrole, qui a dépassé les 5 500 milliards de FCFA en 2008, soit 3,9 milliards d’euros.
Dès lors, en cas de conjoncture difficile, notamment de baisse des cours des matières premières, la croissance économique dont la formation repose quasi-exclusivement sur le produit majeur, baisse notablement.
Par conséquent, afin de corriger ce facteur, il convient de ne pas négliger les recettes fiscales portant sur d'autres activités, mêmes modestes, ayant cours sur le territoire nationale. Aussi, l'Etat ne peut sans prudence construire ses budgets sur les seules prévisions de recettes pétrolières, en laissant se détériorer les termes des échanges régissant les segments secondaires de l'économie.
Lorsque les cours des matières premières stagnent, ne repartant pas rapidement à la hausse, en s'éloignant par exemple en ce qui concerne le pétrole du prix de 140 dollars pour se fixer autour de 70 dollars le baril, le budget des pouvoirs publics baisse car les recettes sur lesquelles il a été établi ne sont pas au rendez-vous. Cette chute se manifeste sous forme de déficits budgétaires puis d'endettement. Des pays d'Afrique centrale ont ainsi enregistré, sur l'année 2009, de 360 milliards à 623 milliards de FCFA de déficit budgétaire.
Afin de prévenir ce type de situation, il est important d'assainir les administrations fiscales, en particulier celle des Impôts et celle des Douanes, et de mener une politique efficace de lutte contre la fraude à l'égard des opérateurs économiques, de manière à préserver les ressources propres des pouvoirs publics. Pour ce faire, les déclarations et les perceptions fiscales doivent s'accomplir suivant des procédures et des référentiels irréprochables.
Renforcer l'affectation tant du produit fiscal que du crédit à l'économie locale.
L'absence d'imagination, de diversification et de rigueur dans la conduite de l'économie nationale, amène certains pays grands exportateurs de matières premières à accumuler des dettes durables et à augmentation exponentielle, du fait des intérêts et du service de l'endettement. Nombre de ces Etats se retrouvent à devoir solliciter une éligibilité au régime des Pays pauvres très endettés (PPTE) pouvant bénéficier des plus grandes remises de dettes de la part de leurs créanciers internationaux, publics et privés.
Ainsi, outre un bon rendement fiscal, il convient de prendre des mesures législatives et fiscales incitatrices conduisant les compagnies d'assurance locales à prêter aux banques autochtones, et celles-ci, à délivrer le maximum de concours et de crédits aux entreprises y compris les plus petites. L'important est que ces entreprises soient à fort potentiel de chiffre d'affaires et présentent une gestion saine. Ce sont ces entreprises vertueuses qui, en tirant les moins vertueuses et les ménages, vont générer une source alternative de croissance économique.
IL convient de restreindre l'allocation des recettes et fonds publics à des activités de représentation : les actions et structures politiques aux coûts excessifs et aux modes de financement parfois non transparents ; les tensions et conflits y compris armés aux effets ravageurs extrêmement durables, lorsque l'on sait, par exemple, qu'il faut en moyenne 20 ans pour effacer les effets manifestes d'une guerre civile.
La conduite de grands travaux, locomotive de l'alternative au mono-produit d'exportation
Un autre levier consiste dans la bonne tenue du secteur du BTP en donnant aux grandes entreprises des chantiers publics avec obligation d'engager des sous-traitants PME et PMI. Les infrastructures les plus importantes sont celles qui vivifient et fluidifient l'appareil économique : la santé avec la construction des hôpitaux afin de soigner la population et de reconstituer sa force de travail ; les moyens de communication, des plus bloquants – ponts, aéroports, ports et hubs - aux plus cursifs, à savoir, les routes et chemins de fer.
La croissance repose également pour une part non négligeable sur la confiance que les ménages ont dans leur avenir et dans le pays : pour ce faire, il convient de répartir le plus justement possible la manne résultant de l'exportation des matières premières ou des productions de rente.
Une population qui a confiance dans l'avenir prend alors en charge des secteurs entiers utiles. Dans cette optique, il est utile de consolider le secteur agricole qui mérite de bénéficier de fonds de soutien, notamment dans les régions où sa pratique et plus difficile, ce qui permet de réduire les dépenses d'importation de denrées alimentaires.

Brice WETE-MATOUBA,
Président de la JCI-DDEC.

ARTICLE 5

BIODIVERSITE

et

ECONOMIE :

Proposition

de



la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE

DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

du CONGO-Brazzaville

(JCI-DDEC)





Pourquoi et comment chaque pays d'Afrique doit-il créer, sur son territoire, au moins un Centre de la Biodiversité ?



Le Conseil de la JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE – DIASPORA et DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE du CONGO-Brazzaville (JCI-DDEC), réfléchissant et agissant pour une Afrique économiquement développée et disposant d'une place digne parmi l'ensemble des continents de la planète, vous donne à partager, aujourd'hui, le résultat de sa réflexion sur : l'utilité, pour chaque pays africain, de se pourvoir d'au moins un Centre de la Biodiversité ; et la manière d'y parvenir.
Pourquoi se munir d'au moins un Centre de la Biodiversité par pays d'Afrique ?
La JCI-DDEC, comme certainement d'autres structures soucieuses du développement de l'Afrique, pense que cette ambition passe également par la création de Centres de la Biodiversité (CB) pour permettre à chaque pays, et par ricochet, à l'ensemble du continent de mieux répertorier, étudier et connaître son patrimoine en matière d'espèces minérales, de la faune et de la flore peuplant son territoire.
Cet inventaire est un préalable à l'étude approfondie de ce patrimoine. Il s'ensuit que chaque pays pourra mieux décider de la politique d'exploitation et de préservation ce cette richesse. Celle-ci est évidemment à mettre au service du développement économique et humain, dans le sens de l'intérêt général et dans le respect de la nature et de l'environnement. Du reste, cette conciliation de paramètres complémentaires est largement possible.
Comment se constituer un Centre de la Biodiversité par pays d'Afrique ?
Tout d'abord, une mission de préparation d'un projet de constitution de Centre National de Référence de la Biodiversité (CNRB) devrait être confiée à des universitaires experts en biologie, animale et végétale ainsi qu'en géologie. Cette tâche ainsi dédiée à la société civile gagnerait à être accomplie dans plusieurs pays à la fois, notamment sur le territoire de plusieurs Etats voisins.
Les équipes nationales oeuvrant en synergie et partageant les renseignements utiles, seraient conduites à proposer un second projet, celui-ci devant être commun : le Centre Régional International de la Biodiversité (CRIB).
Les Comités d'Experts de la Biodiversité (CEB), tant les nationaux que celui à vocation internationale établi dans la sous-région considérée, deviendraient les structures de soutien, en la matière, pour les ministres de l'Environnement concernés.
Lesdits ministres institueraient également un Conseil Interétatique des Ministres de l'Environnement (CIME), dans la sous-région, devant aborder les problèmes liés à la biodiversité et en faire la synthèse, suivant une périodicité établie.
Ensuite, il conviendra de tenir compte du facteur établissant la difficulté avérée, pour un pays, de travailler seul ou de manière isolée en ce domaine de la la biodiversité. En effet, les éléments naturels concernés ont toujours précédé les frontières administratives et se retrouvent, le plus souvent, de part en part des lignes de séparation des territoires nationaux. De plus, une biodiversité malmenée dans un premier pays, produit des conséquences désastreuses sur le pays voisin, à court ou moyen terme.

Par conséquent, l'organisme régional expert en la matière, le CRIB, se verra également confier la mission de concevoir la mise en place et l'emploi de moyens communs aux Etats partenaires. Il agira également, dans ce domaine de protection de la biodiversité, contre les sinistres soudains ou progressifs. Il s'agit notamment de mettre en oeuvre des moyens qu'un Etat ne peut déployer seul. Tel est le cas, en particulier, des dispositifs humains, matériels, techniques et financiers de secours devant être utiliser lors de grandes catastrophes naturelles.
En outre, il conviendra d'associer à cette grande et noble oeuvre des laboratoires publics qui ne visent pas le profit et qui devront freiner et réguler l'action des laboratoires multinationaux privés qui prélèvent, à des fins de constitution de gains financiers colossaux et tout aussi privés, des quantités excessives d'espèces.
Tout CB a ainsi vocation à bâtir les programmes de génération, régénération, prélèvements utiles, gestion et protection des espèces au sein de la biodiversité.
Cette oeuvre pourra recevoir également l'appui des ONG spécialisées ou disposant de compétences incontestées dans le domaine.
Bien plus, au niveau continental, les Africains se doivent de créer une institution fédérant l'ensemble des efforts fournis en matière de protection de la biodiversité. Cette institution pourra s'appeler la Conférence Africaine de la Biodiversité (CAB).
Cette structure sera animée au quotidien par un Secrétariat Général auquel participeront les représentants de l'ensemble des pays membres, dûment signataires, d'une Charte Africaine de Protection et d'Administration de la Biodiversité (CAPAB).
L'institution à compétence continentale aurait vocation à permettre de définir une position commune de l'Afrique sur la biodiversité : à l'égard de l'Assemblée générale de l'ONU, des Etats d'autres continents ; et dans le cadre de traités, accords et sommets de portée mondiale dont, par exemple, le sommet de Nagoya (Japon) prévu du 18 au 29 octobre 2010.
Au total, une telle organisation devrait permettre l'élaboration d'un cadre continental législatif et réglementaire de protection de la biodiversité. Ce cadre serait ensuite décliné aux niveaux régionaux en fonction de la configuration et des problématiques locaux (déserts, sahel, zones de carence hydrique, forêts denses, littoral maritime, zones inondables, mangroves, etc..).naturelles ou dérivant des comportements de l'Homme. Les Etats, les opérateurs économiques, les populations et le monde entier seraient ainsi en mesure de faire un meilleur usage de l'accès à la ressource, y compris énergétique, en Afrique.
D'un Centre de la Biodiversité à une nature préservée dans toute l'Afrique.
Les CB et la politique continentale de protection de la biodiversité sont de nature à permettre à l'ensemble des populations, quels que soient leurs modes de vie respectifs, notamment portés sur la chasse, la cueillette, l'élevage, l'agriculture, l'artisanat, l'industrie, une dominante rurale ou urbaine, de tirer un profit raisonnable et équitable des ressources naturelles. Cette préoccupation se double de celle de laisser aux générations futures un héritage viable en matière de biodiversité.
L'échec du sommet de Copenhague qui s'est tenu courant 2009 et d'autres tentatives de régulation, au plan mondial, de l'action de l'Homme sur la nature, notamment la biodiversité, montre que l'Afrique doit également prendre en charge activement cette question, en commençant par ce qui la concerne directement.
L'Afrique ne doit pas se satisfaire, face à cette question des inquiétudes suscitées par les changements climatiques, de demander et espérer recevoir les aides financières sensées être versées aux pays dits « les plus vulnérables » : 30 milliards de dollars sur trois ans (2010, 2011 et 2012) et 100 milliards de dollars d'ici à 2020. Une telle prise en charge permettrait ensuite à l'Afrique d'être plus légitime et forte à exiger des pays les plus industrialisés qu'ils tiennent tous leurs engagements en matière de protection de l'environnement dont de la biodiversité.
Brice WETE-MATOUBA,
Président de la JCI-DDEC.